La cour administrative de Caen (Calvados) a condamné l'hôpital de Falaise, mercredi 18 avril 2018, à verser 511 000 euros après un accouchement qui a abouti à des séquelles neurologiques chez le nouveau-né.
L'obstétricien prévenu trop tard
Les faits se sont passés le 16 décembre 2009. Le tribunal administratif estime que les sages-femmes ont alerté l'obstétricien pour des anomalies sévères du rythme cardiaque fœtal trop tard. Le nouveau-né a été transféré au CHU de Caen à la suite de convulsions.
Les parents, une sœur et une grand-mère de l'enfant percevront plus de 372 000 euros en tout d'indemnisation. L'hôpital doit également verser plus de 134 800 à la CPAM (Caisse primaire d'assurance maladie).
Avec AFP
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Comment peut on expliquer ce drame ? le génycoloque qui a suivi la grossese de cette jeune femme n'a rien vu durant les 9 mois d' examens ? Bizarre ! vraiment bizarre !
Indemniser les parents, la soeur et la grand mère ne changera rien...à leur souffrance, à leur inquiétude durant des années, à la charge lourde de s'occuper d'un enfant aujourd'hui handicapé gravement, à la vie brisée de ce bébé ...et toutes les conséquences sur cette famille.
Il est HONTEUX que de tels drames arrivent encore au XXIe siècle !!!
Et le plus grave, c'est qu'il y a de plus en plus d'enfants qui naissent handicapés aujourd'hui ....
Contrairement au message de Marie51 le médecin spécialiste est un gynécologue et non un génycologue il n'est donc pas omniscient. On ne peut absolument pas sur un article de vulgarisation juger sur le fond une affaire médicale car de nombreux éléments rentrent en compte. Ceci dit cette affaire donne raison à l'ARS d'avoir fait fermer la maternité de Falaise ainsi que toutes les autres petites structures qui font trop peu d'accouchements pour pouvoir maintenir un niveau acceptable de prestations médicales. C'est la mort des petites structures mais médico légalement tous ces hôpitaux périphériques ne peuvent survivre au désir compréhensible du risque zéro.
Merci à Robert de ses précisions. Le dossier est forcément plus complexe que le seul article.
D'un coté on veut du zéro risque (ce qui entraine une surmédicalisation de la naissance - qui n'est pas une maladie, rappelons-le-) de l'autre on veut des services de proximité, dont une maternité à taille humaine proche de chez soi