Ils sont à bout et entendent le faire savoir. Les personnels soignants du centre hospitalier du Rouvray (Seine-Maritime), spécialisé en psychiatrie, ont entamé un mouvement de grève le 22 mars 2018 pour dénoncer une surpopulation chronique dans les services et une dégradation de la qualité de l'accueil des patients. Des situations qui mettent en difficulté le personnel avec des arrêts maladies qui se multiplient.
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Mardi 18 avril 2018, une centaine des agents de l'hôpital était reçue par la directrice de l'ARS dans les locaux de l'agence à Rouen (Seine-Maritime) mais "il n'y a eu aucune proposition sérieuse et on l'a ressenti comme un mépris des salariés", explique Jean-Yves Herment, représentant syndical CFDT à l'AFP.
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"Le mouvement pourrait se durcir"
Les agents ont donc décidé d'occuper les locaux de l'ARS avant d'être finalement délogés par les forces de l'ordre vers 18h.
Une nouvelle assemblée générale est prévue jeudi 19 avril 2018 pour décider des suites d'un mouvement "qui pourraient bien se durcir", selon Jean-Yves Herment.
Avec AFP
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