Paris, qui n'a plus perdu en coupe nationale depuis le 22 janvier 2014 (face à Montpellier), est le grandissime favori pour ce qui serait la 12e Coupe de France de son histoire (deux de mieux que le rival marseillais) et la quatrième de son ère qatarienne. D'autant que la finale, le 8 mai au Stade de France, l'opposera aux Herbiers, formation de National 1, la troisième division.
L'entraîneur Unai Emery, qui glanera en cas de succès ce qui restera sans doute son dernier titre à la tête du PSG, a toutefois mis en garde contre tout relâchement.
"Nous avons du respect pour Caen, c'est une grande opportunité pour eux et ils méritent leur place dans cette demi-finale après leur victoire contre Lyon", en quarts de finale, 1-0 sur un but d'Ismaël Diomandé, a expliqué le technicien basque. "Ils vont jouer comme si c'était le match le plus important pour eux".
Côté PSG, les célébrations du 7e titre de champion de France ont été très raisonnables, malgré l'humiliation infligée au champion sortant, Monaco, dimanche au Parc des Princes. "Nous n'avons fait qu'une petite fête pour bien préparer le match" de mercredi, a encore dit Emery.
"Construire une histoire"
"Nous voulons être bien concentrés pour cette demi-finale afin de consolider ce que le PSG est en train d'accomplir, construire une histoire très forte pour le présent et le futur", a-t-il encore dit.
A cette aune, la perte du titre de champion de France la saison dernière était une anomalie embarrassante, au vu de la domination financière du club parisien. Elle a été corrigée dimanche, et le club de la capitale doit désormais gagner la Coupe de France pour atteindre la seule place qui lui convienne, du moins en France: la première, dans toutes les compétitions.
S'il sera privé, comme face à Monaco, de Neymar, toujours blessé depuis deux mois, et de Marco Verratti, encore forfait, le PSG ne devrait pas éprouver de difficultés à écarter Caen mercredi.
"A partir du moment où il y a un trophée sur la petite table, quand ils rentrent, ils le gagnent", avait observé début avril l'ancien adjoint de Laurent Blanc devenu entraîneur de Saint-Etienne, Jean-Louis Gasset. "Ce sont des grands joueurs, des compétiteurs, des gens qui comptent les trophées".
Palmarès de rêve
Un, notamment, rêve d'ajouter une ligne à son palmarès déjà démentiel: le Brésilien Dani Alves est déjà l'un des footballeurs les plus titrés de l'histoire, avec déjà trois Ligues des champions, deux Europa League, six Liga, une Serie A, une Coupe de la Ligue et un championnat de France.
En face, les Normands ne sont pas encore assurés du maintien en L1, dont ils occupent la 15e place à cinq journées de la fin (et avec un match en moins). Et ils restent sur quatre défaites consécutives, dont la dernière, sans trop combattre, face à Amiens (3-0).
Mais Caen, qui sera le dernier adversaire de la saison du PSG en championnat mi-mai, a quand même un peu bousculé le futur champion au Parc des Princes à l'aller en championnat, avant de s'incliner 3-1.
Surtout, il y avait conquis son maintien le dernier jour de la saison précédente, en allant chercher un point au Parc des Princes dans les arrêts de jeu (1-1).
Le PSG n'a plus perdu le moindre point au Parc des Princes depuis, preuve que Caen a quand même quelques petits arguments.
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