Au total, 63 gymnases, stades, piscines, etc. font partie de la liste dévoilée lundi 16 avril 2018 au conseil régional de Normandie, à Rouen (Seine-Maritime). 19 sites en construction ou en réaménagement ont aussi été pré-sélectionnés. Ces lieux seront destinés à l'accueil et l'entraînement des athlètes olympiques et paralympiques en 2024.
Depuis octobre 2017, 217 équipements sportifs ont été audités dans la région. Pour être sélectionnés, ils devaient répondre à plusieurs critères : le respect du cahier des charges des fédérations sportives ; la qualité de l'environnement ; les espaces complémentaires (salles de réunion, de musculation, etc.) ; les solutions d'hébergement, etc.
30 sites dans le Calvados
Dans le Calvados, 21 sites ont été sélectionnés, parmi lesquels le Complexe d'Ornano, le stade nautique Eugène Maës et le site Hélitas à Caen, le Pôle international du cheval à Deauville ou encore le stand régionale de tir de Bretteville-sur-Odon.
Neuf sites en projets ont également été retenus, dont le Dojo-Tennis de table de Bayeux.
27 sites en Seine-Maritime
En Seine-Maritime, ce sont 22 sites qui ont été retenus, dont le complexe Tony-Parker et Gilles-Mazohié de Fécamp, les Docks Océane du Havre, le complexe Paul-Vauquelin de Maromme et la Kindarena de Rouen. S'ajoutent à cela cinq5 équipements en projet ou en réhabilitation comme la piste de BMX de Yerville.
11 sites dans la Manche
Le stade Louis-Vilmer de Saint-Lô, la salle de sports Badminton de Sartilly ou encore la salle de gym Marcel-Arnaud font partie des neuf sites sélectionnés dans la Manche. Les complexes Chantereyne et Maurice-Postaire de Cherbourg sont les deux équipements en projets.
Huit sites dans l'Eure
Dans l'Eure, ce sont huit sites qui ont été sélectionnés : la piscine Caséo de Louviers, la base aviron-canoé de Poses ou encore le gymnase du Grévarin, qui représente "typiquement ce que l'on recherche", explique Paul-Vincent Marchand, coordinateur de la mission "Normandie - base arrière des JO Paris 2024".
Sept sites dans l'Orne
L'Orne totalise, elle, sept7 sites, dont l'espace sportif de l'Étoile à Alençon, le stade des Closets de Flers et le Haras du Pin. Pour ce dernier site, les organisateurs normands voient plus loin : ils espèrent en faire un lieu d'accueil des épreuves équestres. "On attend le retour du comité d'organisation des JO. Les chances sont minces mais on a défendu notre dossier qu'on considère de qualité."
La Normandie bien positionnée
Ce projet de "base arrière" permettrait d'apporter visibilité, notoriété et serait bénéfique pour l'économie locale explique Hervé Morin :
Servir de base arrière apportera de nombreuses choses d'après Hervé Morin, président de la Normandie.
Et la Normandie est en bonne position puisqu'elle fait partie des régions les plus avancées dans le projet et a de nombreux atouts d'après Paul-Vincent Marchand :
Paul-Vincent Marchand croit dans le projet normand.
Prochaine étape en juin 2018 avec la publication du cahier des charges du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. En fonction des critères retenus, certains équipements sportifs pourront être supprimés de la liste normande et d'autres ajoutés.
A LIRE AUSSI.
JO-2024: le CIO salue le projet "exceptionnel" de Paris
JO-2024: Los Angeles bluffe le CIO, à Paris de jouer
Paralympiques-2018: l'IPC ouvre la porte aux Russes sous bannière paralympique
Jeux Olympiques Paris 2024 : la Normandie à nouveau dans la course à l'organisation d'épreuves !
JO: Paris reste concentré sur 2024, Los Angeles ouvre la porte à 2028
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.