Il y a comme une ambiance particulière, lundi 16 avril 2018, dans la commune de Romilly-sur-Andelle (Eure). Dans la matinée, la rue était calme et les discussions entre les quelques habitants tournent autour de la disparition du petit Léo, 3 ans, qui n'a plus été vu depuis samedi 14 avril 2018, vers 17h30.
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Malgré les recherches déployées depuis, le petit garçon reste introuvable. "De se dire que ça arrive ici, dans notre commune, j'ai du mal à y croire", confie une mère de famille, émue, et qui souhaite garder l'anonymat "par respect pour la famille de Léo".
La rivière, l'Andelle, passe juste derrière la maison et se jette dans la Seine quelques kilomètres plus loin. - Amaury Tremblay
Une cellule psychologique
Ce lundi marquait la reprise de l'école pour les enfants de la commune alors que Léo est scolarisé dans l'école maternelle Maurice Genevoix. Habituellement, 26 élèves sont dans la classe du petit, soit autant de pères et de mères qui ont échangé ce matin, devant les grilles de l'école.
"Je compatis avec la douleur des parents", explique Karine Roset, elle-même mère de trois enfants dont un petit de deux ans. "J'ai ma fille de 10 ans qui voulait rechercher Léo, mais je lui ai dit que ce n'était pas possible."
"J'ai hesité avant d'emmener mon enfant à l'école. Mais il fait reprendre les habitudes", confie Karine, une parent d'élève à #Romilly-sur-Andelle dans l'#Eure. pic.twitter.com/yDwg1lJEfr
— Tendance Ouest 76 (@Tendanceouest76) April 16, 2018
Cette mère de famille, comme d'autres, comprend la décision des autorités de ne pas recourir aux battues pour le moment. "C'est normal de les laisser faire leur travail, après s'il y a besoin d'un coup de main de la population, nous serons là", ajoute Karine Roset.
Dans l'école, une cellule psychologique a été mis en place dès le matin avec des psychologues de l'Education nationale.
Moyens supplémentaires
Sur place, les recherches se poursuivent. Une dizaine de gendarmes, certains en treillis, encadrent l'accès à la maison de la famille du petit Léo. "Ils sont revenus sur place ce matin, c'est très dur", confie une source à Tendance Ouest. La famille reste très discrète et ne souhaite pas se mettre en avant.
Sur les lieux, les plongeurs sondent toujours l'Andelle, même si l'attention se porte sur la Seine. La brigade fluviale de Rouen (Seine-Maritime) a été rejointe, dans la matinée, par des plongeurs de Conflans-Saint-Honorine (Yvelines) et un sonar a été acheminé depuis Strasbourg (Bas-Rhin). Des brigades cynophiles sont aussi déployées avec un Saint-Hubert au niveau de la demeure familiale.
"Nous n'avons pas plus d'informations pour le moment", confie à la mi-journée le chef d'escadron de gendarmerie Yannick Calvet. Un point sera fait sur l'enquête à 17 heures avec le substitut du Procureur de la République d'Évreux, Antoine Barat.
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