"Aucune piste n'est privilégiée", ont affirmé le chef d'escadron de gendarmerie Yannick Calvet à la compagnie des Andelys (Eure) et le Procureur de la République d'Évreux. Depuis bientôt 24 heures, le petit Léo, âgé de 3 ans, est porté disparu à Romilly-sur-Andelle. Il se trouvait dans le jardin de la maison familiale lorsqu'il n'a plus été vu aux alentours de 17h30.
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"Une enquête judiciaire pour disparition inquiétante a été diligentée, explique le Procureur de la République d'Évreux, elle a été confiée à la compagnie de gendarmerie des Andelys." Il ajoute que "tous les moyens sont mis en œuvre pour retrouver la trace du petit Léo".
Plongeurs et hélicoptère sur place
Depuis samedi 14 avril 2018, les gendarmes sont mobilisés sur place. Deux plongeurs des sapeurs-pompiers ont commencé à draguer l'Andelle, la rivière qui traverse la commune. "Des moyens humains ont fait des battues sur des berges de la rivière", raconte le chef d'escadron de gendarmerie Yannick Calvet.
Les recherches se sont arrêtées avec la tombée de la nuit avant de reprendre dans la matinée, dimanche 15 avril, avec trois plongeurs des sapeurs-pompiers et deux de la gendarmerie pour draguer la rivière en aval et en amont. Un hélicoptère est aussi mobilisé depuis la matinée pour survoler la zone.
Recherches dans la Seine
Les recherches sont désormais étendues vers la Seine, dans laquelle se rejette l'Andelle. "Deux embarcations avec des sonars sont mobilisées pour des recherches dans le fond de la Seine", ajoute le chef d'escadron de gendarmerie Yannick Calvet.
En effet, "la piste probable est celle de l'élément nautique", d'après les termes des gendarmes puisqu'un ruisseau jouxte la maison familiale. "Si le garçon est tombé dans l'eau, il a sûrement été saisi par le froid", admet le chef d'escadron de gendarmerie Yannick Calvet.
Les autorités notent aussi l'absence de témoignages sur cette disparition "d'où la difficulté d'avoir des éléments pour l'enquête". Le Procureur de la République d'Évreux ajoute, à destination de la population, que "les recherches sont en cours", "nous ne voulons pas l'appui de la population avec des personnes qui marchent sur des traces ou des indices", complète le chef d'escadron de gendarmerie Yannick Calvet.
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