Une qualification conforterait les Bavarois dans leur statut de très grand d'Europe: sur les huit dernières éditions de la compétition, ils ont atteint six fois le dernier carré. Seul le Real Madrid a fait mieux avec sept demi-finales sur la même période.
Dimanche et lundi, les stars ont donc été priées de s'entraîner comme d'habitude. Car personne à Munich ne prend à la légère cette équipe de Séville, qui s'est qualifiée au tour précédant en allant s'imposer 2-1 à Manchester contre United. Et personne n'oublie non plus que le Bayern a toujours été éliminé par une équipe espagnole depuis 2014, après sa victoire en finale l'année précédente.
"Ce n'est pas encore gagné", a mis en garde mardi l'ailier du Bayern Arjen Robben, "Séville a fait un super match à Manchester, et si nous nous retrouvons menés 1-0, nous serons sous une forte pression (...) nous devons être prêts à tout et nous concentrer sur notre propre performance, contrôler le match, ne pas chercher le match nul, mais jouer pour gagner comme nous le faisons toujours".
"Bête blessée"
L'entraîneur Jupp Heynckes a annoncé que son latéral gauche David Alaba et le milieu chilien Arturo Vidal ne seraient pas de la partie, de même bien sûr que Manuel Neuer, qui vient juste de reprendre l'entraînement après six mois d'arrêt (fracture du pied) et Kingsley Coman, opéré de la cheville gauche fin février.
Le coach aura toutefois l'embarras du choix, notamment au milieu où Tolisso, Thiago, Martinez, Rudy, James, Ribéry et Robben offrent d'innombrables schémas tactiques possibles.
L'inquiétude vient plutôt des joueurs déjà sous le coup d'un carton jaune, et qui pourraient manquer une éventuelle demi-finale en cas de nouvel avertissement. Six hommes sont concernés, dont certains cadres dont l'absence ferait terriblement défaut contre les pointures attendues dans le dernier carré: derrière, Jérôme Boateng et Joshua Kimmich sont dans ce cas, au milieu de terrain, Sebastian Rudy et Corentin Tolisso, ainsi que Robert Lewandowski et Franck Ribéry devant.
Des Andalous, les Munichois craignent avant tout la réaction de bête blessée. "C'est vrai que le Bayern est encore plus favori vu ce résultat contraire (à l'aller) mais personne ne doit nous donner pour morts", a prévenu le président sévillan José Castro.
"Nous avons faim"
Après quatre matches de Liga sans victoire et une glissade à la 7e place, le FC Séville court le risque de ne pas se qualifier pour l'Europe, ce qui serait une première depuis 2012. Même s'il lui reste une finale de Coupe du Roi à disputer le 21 avril, contre Barcelone.
Défensivement, la blessure de Simon Kjaer est une perte, sachant que Gabriel Mercado, incertain, est la solution la plus évidente pour accompagner le Français Clément Lenglet en charnière centrale. En attaque, l'ailier Joaquin Correa est incertain.
"Ils ont perdu 2-1 chez eux", a analysé Heynckes mardi, "s'ils veulent avoir une chance de se qualifier ils devront prendre des risques, attaquer, prendre l'initiative. Nous, nous allons essayer de les empêcher de faire cela, en jouant comme nous jouons toujours à domicile".
Le Bayern est toujours en course pour le triplé championnat/coupe/Ligue des champions, qu'il n'a réussi qu'une fois dans son histoire, en 2013 déjà avec Jupp Heynckes. "Nous voulons poursuivre sur notre lancée, aller très loin dans les compétitions qui nous restent. Nous avons faim. Et nous avons déjà le sentiment que nous pouvons le faire", a assuré le capitaine Thomas Müller.
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