Alors que plusieurs universités en France connaissent des situations de blocage, aucun mouvement de ce type n'a été orchestré sur le campus de Caen (Calvados), mardi 10 avril 2018. Mais cinq enseignants-chercheurs font partie des signataires d'une tribune intitulée "Une sélection absurde", en écho à la réforme de l'accès à l'université, orchestrée par la plateforme Parcoursup.
Quels moyens ?
Pour Mathieu Huel, enseignant chercheur à Caen, c'est la conception de l'université qui est remise en cause avec cette sélection qui pointe le bout de son nez pour certaines filières :
Mathieu Huel, enseignant chercheur à Caen
"Pour un certain nombre d'enseignants et d'enseignants-chercheurs, l'université est ouverte pour s'orienter, de faire des essais, se réorienter… d'avoir vraiment une ouverture où on n'est pas là pour savoir dès le collège ou le lycée vers quelle filière on peut s'orienter ou quel métier on peut trouver." Une vision également dénoncée par des collègues à Caen : Fabien Guillot, Armelle Parey, Jean-Christophe Poully et Estelle Deléage qui comme lui s'inquiètent également des moyens mis en place pour analyser les dossiers dans les filières sous tension comme la première année commune aux études de santé, STAPS, le droit et la psychologie sur le campus normand.
Le ministère de l'éducation a assuré que pour les y aider, des outils d'aide à la décision incorporés dans la plateforme Parcoursup existent. La réalité du terrain parlera ces prochaines semaines avec le tri des dossiers, les réponses devant être envoyées aux étudiants à partir du 22 mai prochain.
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