C'est à la suite de l'interpellation de son frère pour faits de violences envers des policiers qu'une enquête est ouverte et une perquisition diligentée au domicile de la prévenue à Rouen. Les services de police retrouvent sur son ordinateur des connexions à des sites islamistes et des téléchargements entre le 10 novembre 2016 et le 5 avril 2017, ainsi que plusieurs outils de communication faisant référence aux récents attentats en France et se félicitant de leur portée. Lors de son passage en garde à vue, les enquêteurs constatent que la prévenue a une large connaissance des idées extrémistes islamistes. Elle affirme cependant avoir pris de la distance avec son allégeance et indique même faire l'objet de menace désormais par voie électronique à cause de sa défection.
Déjà fichée S
La prévenue est aussi fichée S depuis l'âge de seize ans, après qu'elle a signifié son intention de se rendre en Syrie pour soutenir la cause djihadiste. Son casier judiciaire est en revanche vierge. La procureure de la République affirme que le recel de documents faisant l'apologie du terrorisme "doit être retenu". La défense de la prévenue soutient que "rien ne justifie le recel de documents incriminants". À l'issue de ses délibérations, le tribunal relaxe finalement la prévenue des faits qui lui sont reprochés, à l'audience du lundi 9 avril.
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