Une centaine de personnes se sont rassemblées devant le Théâtre des Arts dans le centre de Rouen (Seine-Maritime) lundi 9 avril 2018, vers 18 heures, pour protester contre les expulsions qui ont eu lieu un peu plus tôt dans la journée dans la Zad (Zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).
Les manifestants ont ensuite défilé dans les rues du centre-ville pendant plus d'une heure.
Début de la mobilisation contre les expulsions à Notre-Dame-des-landes #Nddl devant le théâtre des arts à #Rouen pic.twitter.com/s1kH8EjaOC
— Tendance Ouest 76 (@Tendanceouest76) 9 avril 2018
Prévu de longue date
"Devant le spectacle de l'intervention massive de la police, de la gendarmerie et de l'ensemble des forces de répression à Notre-Dame-des-Landes, on avait prévu depuis longtemps de se rassembler, le soir à 18 heures, dans toutes les villes de France", explique l'une d'entre eux, Marie-Hélène Duverger.
Le cortège se dirige vers la rue de la République #NDDL pic.twitter.com/HIm7ofscLM
— Tendance Ouest 76 (@Tendanceouest76) 9 avril 2018
Un rassemblement symbolique
Pour elle, il était important de dire "on est toujours là", d'autant que "la police est intervenue dans des universités à Nanterre, à Lille, raconte-t-elle, donc on voit que la répression policière est sur tous les terrains de ceux qui se mobilisent, qui luttent contre une société injuste, pour leur avenir donc c'est normal de montrer qu'on n'est absolument pas d'accord et en colère contre ces interventions qui se multiplient dans le pays".
Des interventions qui sont loin d'être la bonne solution, selon Marie-Hélène Duverger puisque "ça ne va pas faire taire ceux qui se battent depuis des années à Notre-Dame-des-Landes ou depuis des semaines ou des mois pour les étudiants ou les cheminots".
"Le gouvernement aujourd'hui tape sur tout le monde parce que sa politique est détestée par tout le monde, poursuit-elle. Non seulement ce ne sont pas des manières mais surtout, notre manière à nous de résister ça va être d'amplifier le mouvement et la contestation."
A LIRE AUSSI.
NDDL: des milliers d'opposants fêtent sur la ZAD l'abandon du projet d'aéroport
A Notre-Dame-des-Landes, les opposants saluent une "victoire historique"
L'actuel aéroport de Nantes réaménagé, mais sous quel délai ?
ND-des-Landes: pour l'exécutif, l'heure de la décision a sonné
Notre-Dame-des-Landes: l'Etat esquisse un projet agricole "ouvert" sur l'ex-ZAD
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
ZAD ne signifie pas « zone à défendre » c’est l’abréviation de « zone d'aménagement différé ». C'est une loi du 26 juillet 1962 qui a institué les Z.A.D.Lorsqu'un secteur donné est placé sous le régime de cette loi, les propriétaires désireux d'aliéner leur bien doivent obligatoirement déclarer à l'administration leur intention de vente et le prix demandé. merci de corriger.
cordialement