Quelques heures plus tôt, le jeune Belge (23 ans), retrouvé inanimé sur le deuxième des vingt-neuf secteurs pavés, avait été secouru en urgence et avait été héliporté.
"C'est avec une tristesse inimaginable que nous devons communiquer le décès de notre coureur et ami Michael Goolaerts", a annoncé son équipe.
"Il est mort dimanche soir à 22h40 à l'hôpital de Lille en présence des membres de sa famille et de ses proches, à qui nous pensons fort. Il est décédé d'un arrêt cardiaque. Toute assistance médicale était inutile", a ajouté le communiqué de Vérandas Willems en précisant qu'il n'y aurait "pas d'autre communication pour donner le temps à ses proches de faire face à cette perte terrible".
Le pronostic vital était engagé pour Michael Goolaerts, secouru pour un arrêt cardio-respiratoire et héliporté au CHU de Lille, avait annoncé en début de soirée le bulletin médical de Paris-Roubaix.
Le jeune coureur belge prenait part pour la première fois à Paris-Roubaix, sous le maillot de son équipe Véranda's Willems.
Un palmarès vierge
Il a été retrouvé inanimé dans le deuxième secteur pavé, près de Viesly, une centaine de kilomètres après le départ de Compiègne.
Sur les images TV, le Belge est au sol,les bras en croix, sans autre concurrent à ses côtés.
Michael Goolaerts était passé professionnel en 2014, alors qu'il n'avait même pas 20 ans, dans l'équipe Vérandas Willems. Mais, après un an, il a rejoint la formation espoir de Lotto pour les deux saisons suivantes, avant d'être recruté de nouveau par Vérandas Willems, désormais dirigée par le Belge Nick Nuyens, un ancien vainqueur du Tour des Flandres.
Sans résultat majeur en 2017, le Belge, au gabarit athlétique (1,86 m pour 80 kg) taillé pour les classiques de pavés, avait encore un palmarès vierge de victoire au plus haut niveau. Hormis un succès d'étape, en avril 2016, au Tour du Loir-et-Cher, une épreuve de catégorie inférieure.
Sa dernière course, avant Paris-Roubaix, datait d'une semaine. Il avait pris le départ du Tour des Flandres sans aller jusqu'au bout (abandon) et comptait à son actif 20 jours de compétition en 2018, un peu plus de 3000 kilomètres en course.
Le drame rappelle inévitablement le décès d'un autre jeune coureur belge, Daan Myngheer, mort fin mars 2016, à l'âge de 22 ans, après un accident cardiaque survenu en Corse au Critérium international.
Michael Myngheer -coïncidence tragique- avait couru l'année précédente pour Vérandas Willems, l'équipe de Goolaerts. Après s'être senti mal, il avait fait un infarctus dans l'ambulance de la course, un véhicule équipé pour les secours, et avait été transporté à l'hôpital d'Ajaccio où son décès avait été constaté deux jours plus tard.
A LIRE AUSSI.
Paris-Roubaix: l'Enfer sous le soleil
Paris-Roubaix: Sagan/Van Avermaet, les réponses d'une "reine"
Le cycliste professionnel rouennais Alexis Gougeard "fonce dans la vie comme sur le vélo"
Le cycliste Yoann Offredo dit avoir été violemment agressé à l'entraînement
Accident mortel en Nouvelle-Calédonie: l'année noire du cyclisme se poursuit
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.