En Australie il y a deux semaines, le Britannique avait vu, à la grande surprise de son équipe, l'Allemand lui rafler la première place après un arrêt au stand sous régime de voiture de sécurité virtuelle.
L'écurie allemande a reconnu une erreur de calcul. "De retour à l'usine, nous avons fait ce que nous faisons toujours après un week-end difficile. Nous avons fait en sorte de comprendre ce qui n'a pas fonctionné et avons mis un dispositif en place pour s'assurer de ne pas voir le problème se reproduire à l'avenir", annonce Toto Wolff, le patron des Flèches d'argent.
Son équipe et sa star auront à coeur de frapper de nouveau un grand coup pour rappeler leur statut, comme lors des qualifications à Melbourne, où Hamilton avait signé un tour magistral pour s'adjuger la pole.
"Nous pouvons gagner cette course", clame d'ailleurs le Britannique, qui avait déjà vu Vettel s'imposer dans le GP inaugural ainsi qu'à Bahreïn l'an dernier. "Nous avons toujours une fantastique voiture, nous sommes les champions du monde en titre et, avec quelques ajustements, nous pouvons l'emporter."
"Ca a été difficile pour nous tous, a-t-il ajouté jeudi. Nous étions tous déçus mais nous avons discuté et nous venons ici très forts, positifs, avec une bonne idée de comment avancer. C'est ce qui fait que nous sommes une grande équipe. Nous sommes préparés à surmonter tous les problèmes que nous pourrions rencontrer."
Sur le papier, les Flèches d'argent ont en tout cas encore et toujours l'avantage sur Ferrari en termes de vitesse pure, comme en convenait Vettel jeudi. "Il est clair que Mercedes est plus rapide. Nous devons progresser et les rattraper rapidement pour prétendre à la victoire", exhorte l'Allemand.
Crépuscule
On a coutume de dire qu'il ne faut pas tirer trop de conclusions du premier Grand Prix de la saison. On attend donc confirmation des changements de hiérarchie qui s'esquissent derrière Mercedes, Ferrari et Red Bull, que ce soit les progrès de Haas, McLaren et Sauber, les difficultés de Force India et Williams ou le niveau réel du moteur Honda, qui équipe désormais Toro Rosso.
Avec ses grands dégagements, le circuit de Bahreïn promet plus d'affrontements en piste qu'en Australie. Mais l'épreuve, l'une des trois (sur vingt-un) à être disputées au crépuscule, n'est pas dépourvue de challenges.
Les pilotes et leurs équipes ne disposent que d'une séance d'essais dans les conditions des qualifications et de la course (la deuxième) pour trouver les bons réglages.
Il faut en outre composer avec les températures qui dépassent en journée les 30 degrés mais baissent rapidement pendant la course, et le vent qui charrie sur la piste le sable du désert environnant. Autant de facteurs de dégradation accrue des pneumatiques et d'usure des moteurs et des freins.
Hors piste, les propriétaires américains de la F1, Liberty Media, et la Fédération internationale de l'automobile (FIA) doivent présenter aux équipes une version plus détaillée de leur projet de règlement moteur pour 2021.
La version initiale, dévoilée en fin d'année dernière, avait fait grincer des dents chez Ferrari et Mercedes notamment.
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