Pas facile de contenter tout le monde ! Les sangliers qui prolifèrent dans les grands massifs forestiers de l'Orne ont déclenché la colère des agriculteurs, dont les cultures sont régulièrement détruites pas la faune sauvage. La préfète a alors proposé d'augmenter les périodes de chasse, dès le 1er juin sur les massifs concernés, pour permettre d'abattre davantage d'animaux et d'en réguler davantage le nombre. Mais des riverains des massifs forestiers sont contre.
Les riverains veulent de la tranquillité
Les riverains voudraient pouvoir vivre sereinement, sans coups de feu perpétuels sous leurs fenêtres, sans, disent-ils, devoir rester cloîtrés chez nous… Ils demandent que les périodes " normales " de chasses soient utilisées au maximum pour permettre l'abattage des sangliers, en respectant un équilibre de vie dans l'Orne : pendant les périodes de chasses, nos enfants ne peuvent pas jouer dehors, c'est trop dangereux, expliquent-ils, dénonçant aussi les chiens de chasse qui se perdent dans nos jardins et nos prés.
Stopper l'agrainage
Le collectif des riverains de la chasse dénonce l'agrainage, qui consiste à nourrir les animaux sauvages : plus il y a d'animaux, plus les chasseurs augmentent la quantité de nourriture. Du coup les sangliers mieux nourris se reproduisent davantage, alors on augmente encore l'agrainage, dénonce le collectif qui souligne que dans les départements riverains de l'Orne, cet agrainage est interdit.
Pétition et préfète
Une pétition en ligne sur Internet a recueilli quelque 800 signatures et les riverains comptent bien faire entendre leurs arguments auprès de la préfète de l'Orne, auprès de laquelle ils ont sollicité un rendez-vous, et à qui ils demandent de trouver une solution équilibrée.
Contact : lesriverainsdelachasse@gmail.com
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