À Petit-Quevilly le 1er décembre 2017, un convoi de véhicules de gendarmerie stationne et voit arriver une voiture à vive allure qui vient de brûler un feu rouge et de faire une dangereuse embardée pour éviter une collision avec un autre conducteur. Il est bientôt interpellé et conduit dans les locaux des services de police pour être entendu. Le prévenu est manifestement sous l'empire de l'alcool et tient des propos incohérents, tout en menaçant un gendarme de mort. Il refuse le test de l'éthylomètre et la prise de sang qui lui est soumise. De plus, il ne dispose d'aucun document administratif valide, le reconnaissant propriétaire du véhicule, que son permis de conduire est caduque et qu'il n'a pas obéi à l'obligation du contrôle technique du véhicule à la date imposée il y a un an.
Une récidive légale
En garde à vue, un médecin constate l'état éthylique du prévenu, ce qui le place en situation de récidive légale compte tenu d'une précédente condamnation pour des faits similaires. Il explique que la voie était libre et qu'il voulait juste rentrer chez lui au plus vite. "Je ne connaissais pas la date du prochain contrôle technique", ajoute-t-il lors de l'audience. Son casier judiciaire fait état de six condamnations pour infractions routières. Pour le ministère public, "l'inconscience du prévenu est avérée". En l'absence de défense, le tribunal le reconnaît coupable de l'ensemble des faits reprochés et le condamne à cinq mois de prison avec sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de 18 mois.
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