Cardiff ? Le match de mardi au Juventus Stadium n'aura "rien à voir", a assuré en conférence de presse Zinedine Zidane, entraîneur du Real Madrid et ancien meneur de jeu des deux équipes.
Au Pays de Galles, les Madrilènes avaient remporté leur 12e Ligue des Champions, la deuxième d'affilée - avec à chaque fois Zidane aux commandes -, en battant 4-1 des Turinois vite résignés.
"A Cardiff, la meilleure équipe a gagné. Mais nous ne méritions pas de perdre avec un tel écart", a assuré Gianluigi Buffon, interrogé lundi dans la presse espagnole.
Le capitaine et gardien turinois a aussi rappelé que son équipe avait abordé cette finale "avec beaucoup de confiance, peut-être trop", une erreur qui ne ressemble pas du tout à la Juventus.
Elle en commettra peut-être d'autres cette saison mais pas celle-ci et les Italiens se sont appliqués à faire passer le message que le favori joue en blanc, pas en noir et blanc.
2015 ou 2017 ?
"Le Real est meilleur que la Juventus. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'histoire. Ces dernières années, ils ont réussi quelque chose de spécial. Ils sont les favoris mais en football, les équipes invincibles n'existent pas", a ainsi expliqué Buffon.
Car si 2017 est un mauvais souvenir, 2015 en est un excellent, pas si lointain, et qui portait sur deux manches. Cette année-là, la Juventus d'Allegri avait éliminé le Real (2-1; 1-1) en demi-finales, sur la route d'une finale ensuite perdue à Berlin contre le Barça.
"Depuis, on a changé je crois neuf joueurs sur 11", a minimisé lundi le technicien italien, qui n'a d'ailleurs pas cherché plus que ça à chasser le fantôme de cette énième finale perdue par le club bianconero.
"J'aimerais jouer comme lors de la première période à Cardiff, mais en restant dans le match", a-t-il expliqué.
Mardi, c'est dès la signature de la feuille de match qu'Allegri fera face à son premier problème, avec les très handicapantes suspensions de son stratège Pjanic et du défenseur central Benatia.
Le premier sera relayé par Marchisio ou le jeune Bentancur et le second par Rugani ou Barzagli. Mais c'est sur Dybala, son joyau offensif paralysé à Cardiff, qu'Allegri a braqué la lumière. "Demain, Dybala fera un grand match", a-t-il promis.
Irrésistible Ronaldo
Des siens, Zidane n'a rien promis. Mais tout le monde sait quoi attendre de Cristiano Ronaldo, auteur d'un doublé en finale la saison dernière, actuellement irrésistible avec 21 buts sur 14 matches disputés en 2018 avec Madrid et buteur à chaque fois qu'il a croisé la Juventus (sept buts en cinq matches).
Pour le reste, le Français connaît trop bien la maison pour ne pas s'attendre au moindre cadeau, à la moindre marque de faiblesse. "J'ai passé cinq ans ici et j'ai appris beaucoup, comme joueur et comme homme", a-t-il rappelé lundi.
"Mais cette Juve a toujours été forte. Ce qu'ils font le démontre. C'est une équipe complète et on doit être attentif à tout", a-t-il ajouté.
De fait, alors que le Real navigue à 13 longueurs du Barça en Liga et n'a pas passé les quarts en Coupe du Roi, la Juve, en tête de la Serie A et qualifiée pour la finale de la Coupe d'Italie, est en course pour un nouveau doublé national, qui serait le quatrième d'affilée.
Allegri aussi est en forme, avec des changements décisifs aussi bien en 8e de finale retour face à Tottenham que samedi dernier en championnat contre l'AC Milan.
Mais la Ligue des Champions est la maison du Real. L'en déloger serait un exploit, immense.
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