Les policiers et gendarmes pourront dorénavant être identifiés par leur numéro de matricule administratif plutôt que par leurs noms et prénoms dans les actes de procédures judiciaires, "lorsque la révélation de leur identité est susceptible de mettre en danger leur vie ou leur intégrité physique, ou celle de leurs proches", indique un communiqué du ministère de l'Intérieur transmis à l'AFP samedi.
La mesure vise à "assurer une meilleure protection" de forces de l'ordre, notamment hors de leur service, précise le communiqué.
Elle fait partie de la loi relative à la sécurité publique, votée en février 2017, et qui révise les règles de la légitime défense pour les policiers.
L'anonymisation des procédures avait été réclamée par les syndicats en juin 2016 après l'attentat de Magnanville, au cours duquel un policier et sa compagne avaient été tués chez eux, puis lors d'un mouvement de grogne inédit des policiers démarré en octobre 2016 après l'attaque au cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essonne) qui avait grièvement blessé deux policiers.
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