Face à la situation financière inquiétante des abattoirs AIM Group, qui emploie plus de 200 salariés à Sainte-Cécile (Manche), la direction avait demandé un plan d'étalement de ses dettes à la sécurité sociale. L'Urssaf de Basse-Normandie a estimé cette semaine que l'entreprise, qui lui est redevable de plus de 2,7 millions d'euros, n'accédera pas à sa requête.
• Lire aussi. Manche : la situation financière de l'abattoir AIM se dégrade, selon l'Urssaf
L'avenir des abattoirs AIM, qui emploie plus de 200 salariés à Sainte-Cécile (Manche) devrait être décidé mardi 3 avril 2018, par le tribunal de commerce de Rouen (Seine-Maritime) selon le président du Conseil Départemental de la Manche, Marc Lefèvre.
Marc Lefèvre
L'entreprise avait, au terme d'un long combat judiciaire, été reprise par ses salariés et les collectivités en 2015.
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Le soutien de la SEM Imagine comme le dit Marc Lefèvre a bénéficié à l'ancienne société AIM (mars 2014 dépôt de bilan le 23/12/2014). Cette SEM avait racheté les biens industriels à hauteur de 8,2 millions d'€uros HT à l'ancienne société. Hors les biens ne valaient que 4,3 millions (estimation des Domaines !).
Sauf que la SEM Imagine a calculé les loyers sur la base de 8,2M soit 575.000 HT par an et les applique sur la nouvelle société AIM Group, C''est comme ça que l'on estime soutenir une nouvelle entreprise ??? en lui faisant payer le passif de l'ancien groupe...!!!!