Le consortium est composé des principaux acteurs français de la filière avicole: LDC et Terrena, qui avait repris Doux, ainsi que du premier client de Doux, le groupe saoudien Al-Munajem et de la société Les Volailles de Plouray.
Il proposerait par ailleurs 418 offres de reclassement aux autres salariés de Doux, qui emploie actuellement 1.187 personnes. Soit plus d'offres que de salariés pour ceux n'étant pas repris directement, a confirmé un porte-parole de Terrena.
"Ces offres concertées sécurisent aussi l'activité des éleveurs du groupe Doux", affirme le groupe coopératif.
Cette solution sera soumise début avril au tribunal de Commerce de Rennes dans le cadre d'un processus de "prepack cession" (cession préétablie), permettant d'accélérer le calendrier, en arrivant face à la justice avec déjà plusieurs projets de reprise, précise Terrena.
Le groupe LDC se propose de reprendre le site de produits élaborés de Quimper et l'ensemble de ses 168 salariés et le site industriel de Châteaulin et 111 de ses salariés, avec la construction d'un nouvel outil d'abattage-découpe consacré au marché de la PAI (Produits Alimentaires Industriels) qui entrera en service dans deux ans, pour un investissement de 55 millions d'euros, affirme Terrena.
Cette nouvelle usine emploiera de l'ordre de 250 salariés à terme, indique Terrena.
LDC reprendrait 19 salariés du siège social de Châteaulin, qui se verront proposer un poste sur le site de produits élaborés de Quimper, et la marque Doux pour le monde hors de la péninsule Arabique.
LDC s'engage par ailleurs à proposer 118 postes sur ses sites proches de Châteaulin aux salariés non repris dans le cadre du projet.
L'usine de Plouray, spécialisée dans l'abattage de la poule et de la dinde, ainsi que 68 de ses salariés seraient repris par la société Les Volailles de Plouray.
Le groupe Al Munajem, principal client client de Doux, reprendrait quant à lui "l'exploitation de l'abattoir de Châteaulin redimensionné à ses besoins pour le marché du grand export sur l'Arabie Saoudite principalement", une offre qui prévoit "la reprise de 347 salariés".
Le groupe saoudien reprendrait également la marque Doux dans la péninsule Arabique, ainsi que 20 salariés du siège de Châteaulin.
Une deuxième offre partielle de reprise de Doux a été déposée mercredi soir, portée par le volailler ukrainien MHP.
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