De son côté le japonais Fujitsu a lui aussi décidé d'implanter en France son centre européen de recherche en IA, en agrandissant son petit centre actuel et en relocalisant ses chercheurs installés ailleurs en Europe, a indiqué l'Elysée. Il travaillera en partenariat avec le centre de l'Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) de Saclay, près de Paris.
Le nouveau laboratoire de Samsung, le troisième plus grand du groupe après ceux de Corée et des Etats-Unis, comptera à terme plus d'une centaine de chercheurs installés à Paris ou Saclay, précise l'Elysée.
Le chef de l'Etat a reçu mercredi soir à l'Elysée le dirigeant de Samsung qui lui a fait part de son intention d'ouvrir ce centre de recherche. Il sera dirigé par Luc Julia, chercheur français inventeur de l'assistant vocal Siri chez Apple et depuis passé chez Samsung. Jusqu'ici le groupe sud-coréen ne disposait en France que d'un petit centre de recherche d'une quinzaine de personnes.
Ces deux annonces marquent un succès des efforts de Paris pour attirer en France des chercheurs en intelligence artificielle, domaine pour lequel Emmanuel Macron doit dévoiler jeudi un plan ambitieux de développement.
La France, qui estime avoir raté plusieurs grandes révolutions technologiques ces dernières années, ne doit "pas rater le train de l'intelligence artificielle", estime l'Elysée qui en a fait l'une des priorités du quinquennat d'Emmanuel Macron.
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