Le cortège de cette "marche blanche", guidé par des représentants de la société civile, roses blanches en main, suivi d'élus ceints de leurs écharpes tricolores, devait parcourir quelques centaines de mètres pour rallier l'immeuble de la victime, là où elle a été tuée vendredi dernier, dans le XIe arrondissement.
Dans le carré de tête de la marche, organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), plusieurs ministres et secrétaires d'Etat avaient pris place, notamment Gérard Collomb (Intérieur), Françoise Nyssen (Culture) et Jean-Michel Blanquer (Education).
Des représentants de tous les partis, dont le délégué général de LREM Christophe Castaner, le président des Républicains Laurent Wauquiez, le président (LR) du Sénat Gérard Larcher, la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo et le secrétaire général du PCF Pierre Laurent étaient également sur place.
Le vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, les chanteurs Enrico Macias et Patrick Bruel et l'écrivain Marek Halter étaient également présents.
L'arrivée dans le cortège du chef de file de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon et de la présidente du Front national Marine Le Pen, dont la venue n'était pas souhaitée par le Crif au nom du rejet des "extrêmes", a créé des bousculades et une certaine confusion.
Des représentants de LFI et du FN se sont fait abondamment siffler par plusieurs dizaines de jeunes, que d'autres manifestants ont dit désapprouver. "Nous sommes à notre place", a réagi Mme Le Pen, alors que M. Mélenchon a qualifié d'"épiphénomène" la réaction de "40 énergumènes".
Le Consistoire israélite devait organiser après la marche une cérémonie de recueillement dans une synagogue parisienne en mémoire de Mireille Knoll.
Deux hommes, dont un voisin familier de Mme Knoll, ont été mis en examen et écroués mardi pour "homicide volontaire" à caractère antisémite après la découverte du corps de Mme Knoll, lardé de onze coups de couteau et en partie carbonisé dans son modeste appartement.
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