Cette mesure, qui rendra la maternelle obligatoire et devra passer par une loi, concernera quelque 26.000 enfants puisque actuellement déjà 97% sont scolarisés dès 3 ans, avec quelques disparités notamment en Guyane et à Mayotte, a précisé l'Elysée.
"Cette décision traduit la volonté du président de faire de l'école le lieu de l'égalité réelle et une reconnaissance de la maternelle, qui ne doit plus être considérée comme un mode de garde ou une préparation à l'école élémentaire mais comme une véritable école, tournée vers l'acquisition du langage et l'épanouissement de l'enfant", explique l'Elysée.
Boris Cyrulnik au micro
La réforme de la maternelle en préparation succède à toute une série d'initiatives gouvernementales dans le domaine éducatif, après les classes de CP dédoublées dans les zones défavorisées, la modification de la procédure d'accès à l'université, la réforme du bac et de la formation professionnelle
C'est l'objet des Assises qui réunissent mardi et mercredi chercheurs et experts du développement de l'enfant au Centre national des arts et métiers, dans le centre de Paris.
L'allocution du chef de l'Etat sera précédée de celles du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer et du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, sollicité pour préparer la réforme.
• Lire aussi. A Caen, l'école de Boris Cyrulnik fait des petits
Emmanuel Macron se rendra ensuite dans une école du XIXe arrondissement qui a mis en place un enseignement innovant du langage.
Il se fera présenter une activité de phonologie (étude des sons de la langue) dans une classe de moyenne section avant d'échanger avec des enseignants, des parents et des agents territoriaux spécialisés.
Cette école s'appuie sur la musique et les arts visuels pour l'apprentissage du vocabulaire, en partenariat avec la Philharmonie de Paris voisine, a expliqué l'Elysée, soulignant que dans les milieux défavorisés un enfant entend des millions de mots de moins que dans un milieu plus favorisé.
A LIRE AUSSI.
Lycées en éducation prioritaire: les raisons de la colère
Petit à petit, la méthode Montessori fait son nid dans des écoles publiques
C'est la rentrée: "petite appréhension" et "hâte" de retrouver les copains
Quand la cour de récré cristallise les inégalités filles-garçons
Macron dans une école de campagne pour riposter aux accusations de "président des villes"
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.