Fin de conseil municipal mouvementée jeudi 22 mars 2018 à Granville (Manche). Gisèle Desiage, conseillère municipale de l'opposition, a pris la parole avec la volonté de "dénoncer un viol sur mineur" qui se serait déroulé lors de la dernière édition du Carnaval de Granville.
La conseillère a dit vouloir "défendre la cause des femmes" et dénoncer "de graves dysfonctionnements" comme le rapporte La Manche Libre. L'élue a également pointé d'autres débordements comme l'alcool et a fait référence à la décapitation de la statue du docteur Letourneur. Des débordements qui ont eu lieu en dépit "des mesures de sécurité remarquables prises par la municipalité".
En novembre dernier, Gisèle Desiage avait déjà décrit le carnaval de Granville comme un moment de "débauche". Le Comité d'organisation du carnaval avait dénoncé "un comportement inadmissible".
Lire aussi : Carnaval de Granville, moment de "débauche" ? La riposte s'organise
Une enquête pour agression sexuelle en cours
Interrogé par nos confrères, le commandant Le Guen, du commissariat de Granville, a confirmé qu'un dépôt de plainte avait été enregistré pour une agression sexuelle survenue dans un appartement, en marge du carnaval, sur une mineure de 17 ans. Une enquête est toujours en cours.
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Bonsoir.
De façon générale, le carnaval quelque soit l'endroit où il ait lieu, est un moment de décontraction, qui fait office de soupape, face à certaines souffrances, que ressentent, bien des gens.
Il n'est pas question pour moi, de chercher des excuses, qu'on se rassure, mais je ne vois pas trop, en quoi, le carnaval, ait à voir, avec ce qui fait l'objet de cette plainte...
Je veux dire, que la consommation abusive d’alcool n'a jamais attendu qu'il y ait le carnaval, et c'est plutôt l'age de la plaignante, qui doit faire l'objet de la plus grande attention, parce que compte tenu de la Loi, qui est à l'étude, ou qui est passée (je ne sais pas où ils en sont, exactement), il faut surtout veiller, à ce que ce soit la victime, qui soit à l'origine de la plainte, et pas les parents... c'est pour cette raison, que la Loi, qui est prévue, envisage, que la notion de crime, ne soit pas retenue de façon systématique, et je pense qu'elle a raison. Il faut faire du cas par cas. Impossible, d'ambitionner de faire une Loi, qui caractérise cet acte, comme criminel, ou pas, selon le seul critère de l'age, compte tenu, de la zone grise, inévitable, que les circonstances, de l'acte, aient revêtu.