Le vol remonte au 16 février 2018, à Amnéville (Moselle), à une vingtaine de kilomètres de la centrale nucléaire de Cattenom : un salarié d'une entreprise prestataire d'EDF, amené à travailler sur la ventilation de plusieurs sites, constate que sa voiture a été fracturée.
Deux centrales de Normandie
"Il a immédiatement déclaré le vol aux forces de l'ordre ainsi qu'à son employeur, qui nous a alertés" indique un porte-parole d'EDF.
À l'intérieur du véhicule, un ordinateur a été dérobé, ainsi que le badge d'accès du sous-traitant et deux clés USB. Ces dernières contenaient des documents concernant les centrales de Cattenom (Moselle), Flamanville (Manche) et Paluel (Seine-Maritime).
Pas d'informations stratégiques
Le groupe d'électricité a bloqué le badge dérobé pour l'ensemble du parc nucléaire français. "Une mesure préventive, sachant qu'il faut de toute façon taper un code pour que le badge fonctionne" précise EDF. "L'ordinateur était crypté, il n'est pas possible d'accéder à son contenu" affirme l'entreprise.
Les deux clés USB, elles, contenaient des documents concernant les gaines de ventilation. "Des informations qui ne sont pas sensibles" assure EDF.
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