C'est le 17 février 2018 que la victime appelle la gendarmerie pour dénoncer les violences conjugales dont elle est constamment victime de la part de son compagnon, âgé de 33 ans. Quand ils se rendent au domicile du couple à Barentin, les gendarmes découvrent la porte d'entrée de l'appartement sortie de ses gonds. Ils entendent la victime qui leur décrit l'enfer qu'elle vit depuis la naissance de leur enfant, alors qu'elle vit en couple avec le prévenu depuis quatre ans. Elle a déjà porté plainte pour des faits similaires le 13 octobre 2017, ce qui place le prévenu en situation de récidive légale. Dans l'appartement, il est manifestement ivre, insulte et injurie les gendarmes qui veulent le menotter pour l'entendre en garde à vue. Il provoque même l'un des gendarmes en lui demandant de "venir se battre avec lui", tout en le menaçant de mort.
Elle vit l'enfer
La victime décrit sa situation aux enquêteurs. Elle reçoit régulièrement gifles, insultes et manque même d'être étranglée. Lors de l'audience, le prévenu tente de minimiser ses actes: "je n'ai pas prémédité cette violence", assure-t-il. Sa compagne obtiendra néanmoins une interruption temporaire de travail de cinq jours. La partie civile demande à "mettre un terme à l'enfer que vit la victime". Pour le ministère public, "les faits sont caractérisés et inadmissibles". La défense assure que "le prévenu sait maintenant qu'il est allé trop loin". L'homme de 33 ans est néanmoins reconnu coupable et condamné à 18 mois de prison dont six assortis du sursis, ainsi qu'à une mise à l'épreuve de 18 mois.
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