À tout juste 28 ans, Naâman alias Martin Mussard a su faire sa place dans le monde du reggae avec trois albums inspirés. Avec pour atout un flow unique, une belle énergie, un désir de partage et une simplicité naturelle, Naâman séduit bien plus que les seuls amateurs du genre. Le jeune chanteur nous fait quelques confidences :
Pourquoi avez-vous choisi comme pseudo Naâman, un prénom biblique ?
"Je voulais un nom de scène inscrit dans les racines de notre civilisation. Ce qui m'a plu, c'est l'histoire qui entoure ce personnage, une réflexion sur l'ego. Cependant, je ne cherche pas à m'affilier à l'une ou l'autre des religions, ce qui m'importe c'est de rester à l'écoute du monde, de faire une musique 'consciente'."
Quelle couleur avez-vous souhaité donner à votre nouvel album Beyond, sorti en octobre 2017 ?
"Beyond est plus abouti que le précédent, c'est aussi une nouvelle expérience. J'écris toujours les textes en premier. Ils sont ensuite mis en musique par mon complice, le beatmaker Fatbabs. À part trois morceaux que j'ai composés à la guitare - 'Love is allowed', 'Beyond' et 'Tomorrow' - je lui fais confiance pour trouver le style qui sublimera mes textes. On retrouve bien sûr mes influences de toujours : le reggae, le hip-hop et la soul mais aussi des accents plus colorés notamment de musique latine. C'est finalement un album très éclectique. Ces choix se sont faits spontanément et pour garder cette liberté de style qui m'est chère, j'ai fondé mon propre label. Ce qui m'intéresse, c'est d'explorer et de varier les styles, de travailler avec ceux qui me sont chers et selon ma propre éthique."
Quelle est votre philosophie de vie et les valeurs que vous diffusez par votre musique ?
"On a tous une valeur et un potentiel énorme. L'important est de briser toutes les barrières qu'on se met et de comprendre que tout est possible. Il faut faire ce qui nous rend heureux, c'est ainsi que l'on changera positivement le monde. Dans mes textes transparaît une recherche d'équilibre, de paix et de vérité intérieure : une volonté de se comprendre et de se dépasser. Je serais heureux si ma musique pouvait contribuer à réparer les cœurs qui souffrent."
Pratique. Jeudi 29 mars à 19 heures. Zénith de Rouen. 28 €. www.digitick.com
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