Mercredi 14 mars 2018, une femme âgée de 33 ans comparaissait pour menace avec usage d'une arme devant le tribunal de Caen (Calvados). Les faits remontent à décembre 2017 à Bourguebus au sud-est de l'agglomération.,
Elle veut mettre fin à une relation toxique
Le couple, qui s'est formé en mars 2016, est basé sur des relations tumultueuses et a connu de nombreuses séparations. Ce jour-là, la prévenue se procure un pistolet d'alarme pour inciter l'homme à quitter son domicile "Le vendeur m'a assuré que ce n'était pas dangereux. Je l'ai acheté car j'avais peur qu'il me frappe encore et j'en avais marre de ne pas être respectée", assure-t-elle à la barre.
Mais lors de l'altercation, lorsqu'elle sort l'arme de son sac, l'homme panique au point d'appeler les forces de l'ordre. Mais son casier judiciaire comporte déjà des mentions pour violences.
"On ne fait pas la différence entre une arme réelle ou factice"
La procureure lui signifie que malgré ce qu'elle a vécu, elle n'était pas dans son bon droit. Plusieurs jours d'amende sont requis. L'avocat de la partie civile parle d'une liaison parsemée de violences réciproques et de la peur ressentie par la victime. "Il est bien difficile, lorsqu'on est menacé, de faire la différence entre une arme réelle ou factice"
La défense fait remarquer qu'il est arrivé à plusieurs reprises à sa cliente d'appeler la police quand elle était frappée. "Elle arrive toujours trop tard, d'où l'arme pour se protéger." Le délibéré sera rendu le mercredi 11 avril 2018.
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