Le buteur bosnien n'a pas tout fait tout seul, mais il a fait l'essentiel. Il a d'abord inscrit le seul but du match à la 52e minute en devançant la sortie très approximative de Pyatov sur une belle passe en profondeur de Strootman.
A la 79e minute, il a ensuite provoqué l'expulsion du défenseur central Ordets, terriblement lent et obligé d'accrocher l'ancien attaquant de Manchester City qui filait au but.
A 11, le Shakhtar n'avait pas eu la moindre occasion, il n'en a pas eu non plus à 10 et a fini le match sans le moindre tir cadré, même si tout le Stade Olympique a passé les cinq dernières minutes en apnée.
Les Ukrainiens avaient promis de jouer, ce qu'ils font le mieux, mais le talent est sans doute trop inégalement réparti dans cette équipe, entre les artistes sud-américains de devant et les autres.
La Roma de son côté n'est pas encore une grande équipe et quel que soit l'adversaire qui lui sera proposé en quarts, elle ne sera certainement pas favorite.
Mais elle défend très correctement et n'a pas encaissé le moindre but à domicile cette saison en C1. Et mardi, devant des grands noms du football italien comme Maldini, Shevchenko, Boniek et bien sûr Totti, elle a montré qu'elle avait des nerfs et du courage.
L'Italie en force
Elle s'apprête donc à retrouver le Top 8 européen pour la première fois depuis la saison 2007-2008, quand un jeune Daniele De Rossi et ses équipiers d'alors avaient subi la loi de Manchester United.
Mardi, le capitaine romain a d'abord eu du mal à positionner ses troupes et s'est retrouvé en grande discussion avec son entraîneur Eusebio Di Francesco, qui voulait voir son équipe évoluer plus haut.
La Roma a longtemps évolué entre deux eaux, consciente de devoir presser haut les fébriles défenseurs ukrainiens mais redoutant l'efficacité de ses habiles attaquants.
Une fois, sur la passe de Strootman pour Dzeko, elle a trouvé le bon dosage et le bon tempo. Cela a suffi et c'est aussi une belle récompense pour le football italien de clubs.
Car si l'élimination de la Nazionale en barrages d'accession au Mondial a été un coup très dur pour le calcio, la saison européenne en cours est en revanche une réussite pour la Serie A, la Roma rejoignant la Juventus en quarts de finale de la C1.
Le championnat d'Italie n'avait plus placé deux clubs à ces hauteurs depuis la saison 2006-2007 avec la Roma, déjà, et l'AC Milan, futur vainqueur.
Cerise sur le gâteau, les Italiens seront aussi représentés par au moins trois entraîneurs, avec Eusebio Di Francesco, Massimiliano Allegri (Juventus) et Vincenzo Montella (Séville). Antonio Conte peut même faire le quatrième en cas de qualification de Chelsea mercredi contre Barcelone.
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