Les deux principaux groupes rebelles de la région, voisine de la capitale Damas, fief du régime, ont assuré qu'ils ne prenaient part à aucune négociation avec le camp du régime.
Dimanche, alors que l'assaut des troupes gouvernementales est entré dans sa 4e semaine, des responsables dans la ville de Hammouriyé, dans le centre de l'enclave rebelle, envisageaient une possible évacuation proposée par Damas.
Un comité constitué de responsables locaux a rencontré samedi des représentants du régime, a indiqué à l'AFP un membre de ce comité s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
"Le comité a discuté d'une proposition de réconciliation qui garantirait la sortie pour ceux qui le souhaitent, civils ou rebelles, de Hammouriyé vers d'autres région de Syrie sous le contrôle des insurgés", a-t-on précisé de même source.
Civils et rebelles pourraient être transférés en bus vers Deraa (sud) ou Idleb (nord-ouest).
"Le comité se réunit dimanche pour prendre une décision et en informer le régime", a ajouté le négociateur, expliquant que, faute d'accord, le régime choisira l'option militaire contre le secteur.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne et qui dispose d'un vaste réseau d'informateurs à travers la Syrie, a indiqué que des négociations avaient lieu dimanche sur de possibles évacuations de plusieurs localités de l'enclave rebelle, morcelé samedi par les forces du régime qui ont isolé la grande ville de Douma (nord de l'enclave).
"Une décision pourrait être prise à tout moment sur Hammouriyé, Jisrine et Saqba", situées dans le centre de l'enclave et sous le contrôle de Faylaq al-Rahmane, l'un des deux principaux groupes rebelles de la Ghouta, a précisé le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahmane.
Au cours des dernières années, le régime est parvenu à reprendre aux rebelles plusieurs secteurs autour de Damas en y menant des offensives militaires de grande envergure qui finissaient par des accords d'évacuations.
Mais Faylaq al-Rahmane a nié toute négociation avec le camp du régime. "Il n'y a pas de négociations, ni directes ni indirectes, avec l'ennemi russe ou ses alliés", a assuré le porte-parole du groupe, Waël Alwane.
"Personne n'a été autorisé à négocier au nom des rebelles ou des institutions de la Ghouta", a-t-il dit.
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