Après deux faux-pas en championnat, l'Olympique de Marseille doit repartir de l'avant au Stadium pour la 29e journée, mais peut s'inspirer de son match réussi jeudi contre Bilbao (3-1) en 8e de finale aller d'Europa League.
"Il nous fallait absolument une victoire, on peut dire que l'équipe a retrouvé sa confiance", poursuit l'arrière droit japonais.
L'OM a un œil devant, un œil derrière. Monaco (2e) a pris ses distances, sept longueurs, en gagnant à Strasbourg (3-1), et il faut rester dans le sillage des champions de France. Mais il s'agit aussi de reprendre un peu d'élan d'ici le grand choc de dimanche prochain contre Lyon. Marseille aura peut-être alors l'occasion de porter un coup décisif dans la course au podium.
Mais l'OM va mieux, après un trou de quatre matches sans gagner.
Corrigée par le Paris SG (3-0), miraculée contre Nantes (1-1), l'équipe de Rudi Garcia a perdu des points, mais elle a réajusté la mire contre l'Athletic Bilbao, marquant trois buts et se créant beaucoup d'occasions.
Avec cet appétit offensif retrouvé, l'OM doit poursuivre son excellente série contre les clubs moins bien classés que lui, une régularité qui est sa grande force cette saison.
Garcia est certes privé de son animateur offensif numéro 1, Florian Thauvin, martyrisé par la force basque et au repos pour deux contusions à la cheville gauche. "Il sera absent demain mais on espère le récupérer pour jeudi prochain", précise Garcia.
Mais l'entraîneur marseillais souligne la force de son "collectif".
Lucas Ocampos, épatant contre Bilbao, avec un doublé et d'incessantes courses, peut lancer les flèches d'habitude tirées par "Flotov". A l'aller contre Toulouse, il avait inscrit un but et délivré une passe décisive pour Thauvin, justement.
- "Un match engagé"
L'Argentin à gauche, Dimitri Payet, brillant contre l'"Athleti", pourrait conserver ce poste de meneur de jeu axial qu'il aime tant. "Pourquoi pas, lâche seulement Garcia. Il monte en puissance, il retrouve son niveau, c'est le Dimitri qu'on aime et qu'on a vu jeudi. Depuis janvier il est décisif, avec des buts et des passes".
Au-delà des arabesques offensives, le combat promet d'être rugueux aussi entre les deux équipes les plus averties de L1, 65 cartons jaunes pour l'OM, 73 pour le Téfécé.
"Ca promet un match engagé, euphémise Garcia. Toulouse lutte pour sa survie, ce sera un défi athlétique. C'est l'équipe qui fait le plus de fautes du championnat, mais aussi celle qui a eu le plus de penalties en sa faveur, dix".
Inquiet? "Il n'y aura pas le même arbitre que contre Nantes, déjà, ce qui explique aussi beaucoup ce match non gagné (1-1), où nous avons trois pénalties non sifflés", répond Garcia.
Toulouse "ne perd pas souvent", rappelle aussi le coach: une seule défaite sur ses six derniers matches, contre le PSG (1-0).
Mais l'OM pourra compter sur ses propres supporters, autorisés à se déplacer en Haute-Garonne, et même sur "les nombreux supporters de l'OM dans la région de Toulouse", ajoute Garcia. L'an dernier, Pascal Dupraz, alors entraîneur violet, avait pesté contre la ferveur pro-marseillaise d'une partie du Stadium.
"Je me souviens l'an dernier d'un match là-bas avec beaucoup de supporters", conclut Sakai. Il y avait eu 0-0, l'OM a besoin de mieux.
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