Les quelque 1.500 militants présents à Lille ont approuvé ces statuts à 79,7% des voix exprimées (20,2% contre).
M. Le Pen, qui a présidé le parti 39 ans, de 1972 à 2011, avait déjà été exclu du parti en 2015 par la présidente du FN Marine Le Pen en raisons de propos polémiques répétés sur la Shoah.
Cette exclusion a donné lieu à une longue bataille judiciaire entre le père et la fille.
Le 9 février, la cour d'appel de Versailles avait confirmé l'exclusion de M. Le Pen mais l'avait laissé à ses fonctions de président d'honneur.
Ce vote rend caduque cette décision judiciaire.
Jean-Marie Le Pen, qui a publié ses mémoires une dizaine de jours avant le congrès de sa fille, a renoncé finalement à venir au rassemblement de Lille, une première pour lui. Il avait menacé de venir en recourant si besoin à la "force publique". Mais la direction du FN avait prévenu qu'il serait interdit d'entrée.
Samedi, il a dédicacé ses mémoires dans une librairie parisienne et dimanche, il doit déposer une gerbe au cimetière de Montmartre sur la tombe d'un ancien dirigeant du FN, François Duprat, mystérieusement assassiné en 1978.
Les militants ont aussi validé dans leur vote de nouvelles appellations pour les instances du parti, qui dataient de 1972 et s'inspiraient de celles du PCF de l'époque.
Le bureau politique est rebaptisé bureau national, et le comité central, conseil national.
Un conseil national des "élus locaux" est aussi créé.
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