“Nous souhaitons mettre en place une micro-société pour gommer les situations de handicap et permettre à chacun de se nourrir des différences des autres”, résume le principal, Jean-Louis Lacoste. A regarder l’affluence aux ateliers “langue des signes” proposés durant le temps libre du midi, le pari est en passe d’être gagné : “72 de nos 370 élèves entendants font le choix de suivre ces séances.”
Une traduction en direct
Au côté des trois assistantes de vie scolaire, un enseignant spécialisé, Jean-Luc Levrard, soutient les enfants malentendants dans cet univers qui ne leur est pas a priori favorable. “Nous accueillons chaque élève sourd, quelque soit la langue qu’il pratique - lecture labiale ou langue des signes”, explique-t-il. “Une fois en classe, nous lui traduisons en direct le cours de l’enseignante”. Dans l’Académie de Caen, cette initiative trouve en amont un écho à l’école Guynemer, et se prolonge au lycée Rostand.
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