Le mis en cause a été jugé, vendredi 2 mars 2018, par le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime) pour des faits d'agression sexuelle et de propos dégradants à l'encontre de sa locataire. La victime est une jeune femme en formation professionnelle loin du domicile de ses parents, à Arelaune-sur-Seine (Seine-Maritime). ce sont eux qui ont demandé au prévenu, leur ami, de bien vouloir l'accepter en location.
Tout se passe bien dans un premier temps, puis le prévenu s'intéresse de plus en plus près à la jeune femme, en lui tenant des propos à caractère sexuel dégradants, et en lui prodiguant régulièrement des gestes déplacés. Pour obtenir ce qu'il espère, il lui propose de financer son permis de conduire à condition qu'elle lui accorde des faveurs sexuelles, mais elle refuse. "C'était sur le ton de la blague", se contente-t-il de dire naïvement à la barre.
Prison avec sursis
La victime finit par porter plainte le 14 décembre 2017. Les gendarmes enquêtent auprès de l'employeur de la jeune femme et entendent son petit ami qui confirme avoir entendu plusieurs conversations téléphoniques au cours desquelles le prévenu lui a fait des propositions déplacées. Placé en garde à vue, il reconnaît partiellement les faits car il considère que ces accusations sont excessives. Son casier judiciaire est vierge.
Pour la partie civile, "l'intention est là, même si le prévenu le nie". Le ministère public considère que "le harcèlement sexuel est caractérisé", mais la défense rétorque que "la relation avec la victime ne correspond pas à l'accusation". Reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, le tribunal le condamne à huit mois de prison avec sursis.
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