. Alves volubile et enflammé
"On y croit, c'est sûr. On croit qu'on peut le faire, et maintenant il faut le faire", a tonné le Brésilien de 34 ans, qui a multiplié les mots forts devant un amphithéâtre à l'affluence des grands jours, lundi au Parc des Princes.
"L'histoire est là pour être changée", a encore scandé le vétéran. "Dans cette compétition, le PSG a eu ses limites et il faut dépasser ces limites pour aspirer à plus, à mieux, pour continuer à grandir en tant que club et en tant qu'équipe."
L'ancien Barcelonais, aussi volubile et enflammé face aux micros qu'il est hargneux sur la pelouse, est le "client" idéal pour ce genre de déclarations. La saison dernière, son précédent club, la Juventus Turin, l'avait déjà dépêché devant les médias à la veille de la finale de Ligue des champions, aux côtés du capitaine Gianluigi Buffon et de l'entraîneur Massimiliano Allegri.
Là aussi, ses déclarations avaient fait mouche, avant que la 'Juve' ne s'incline sur la pelouse du Millenium Stadium de Cardiff face au... Real Madrid (4-1). Interrogé sur d'éventuelles difficultés à s'endormir avant d'affronter les Madrilènes tenants du titre il avait rétorqué: "Moi, je dors toujours très bien. C'est quand tu te réveilles que les choses difficiles commencent."
. "Ensemble, on va le faire"
Vainqueur de la Ligue des champions avec Barcelone, passé par Séville (2002-08) et la Juve (2016-17), pilier de la sélection brésilienne malgré son âge, Alves est en tout cas un tribun bien plus enflammé que son capitaine Thiago Silva, habituel invité des conférences de presse d'avant Ligue des champions, ou du policé Marquinhos qui avait parlé avant le huitième de finale aller.
Sa présence correspond parfaitement au message que martèle le club parisien depuis la défaite au match aller (3-1), sur la pelouse du Santiago Bernabeu: "ensemble, on va le faire", martèle Paris, allant jusqu'à envoyer un SMS vocal du speaker du Parc des Princes Michel Montana pour appeler ses fans à la mobilisation.
"Le plus important pour moi demain (mardi), ce sera de jouer avec le coeur", a de son côté exposé l'entraîneur Unai Emery, bien plus en réussite à domicile qu'à l'extérieur (100% de victoires au Parc cette saison). Le Real Madrid "va sentir que nous sommes 12 avec les supporters", a-t-il clamé, en rappelant que "c'est la première fois dans l'histoire récente du PSG en Ligue des champions qu'il joue le retour à domicile".
. "Des matches" comme celui là
Le PSG compte tellement sur le soutien de ses supporters qu'il a exceptionnellement ouvert la tribune Boulogne à des fans ultras du Collectif ultras Paris (CUP), pour que les deux virages se répondent, selon le quotidien L'Equipe. Quant au CUP, il doit aller encourager les Parisiens lors de leur mise au vert lundi soir et a lancé récemment: "c'est notre devoir à nous, supporters, d'aider notre équipe à déplacer des montagnes".
Du haut de son expérience, Alves a synthétisé ainsi ce qui manquait à Paris pour franchir un nouveau pallier et "que les adversaires commencent à prendre en compte le PSG": "il faut justement des matches comme celui de demain (mardi) et se qualifier contre des adversaires comme celui de demain (mardi)". Il faudra gagner 2-0, ou par trois buts d'écart ou plus si le Real Madrid marque.
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