La LNPN ne passe pas pour les agriculteurs concernés par le tracé. Et ils entendent le faire savoir. Mardi 6 mars 2018, entre 7h et 9h, ils organisent une opération de tractage en gare d'Yvetot (Seine-Maritime) pour informer les usagers. Le problème : le dernier tracé choisi qui va consommer 900 hectares de foncier, dont 300 en Seine-Maritime sur les terres agricoles. "Il y a déjà eu l'A150 il y a quatre ans, la Seine-Maritime ne peut pas se passer de 300 hectares de terres agricoles en plus. On nous parle d'échanges avec d'autres parcelles mais il n'y a pas de fonciers disponibles dans le secteur pour ces échanges", détaille Guillaume Cabot, président des Jeunes agriculteurs (JA) de Seine-Maritime. Écoutez le :
Guillaume Cabot
Renouveler l'existant
Les principaux syndicats agricoles, FNSEA et JA, dénoncent le projet depuis son lancement pour le foncier qu'il consomme. Ils plaident pour un renouvellement de la ligne existante pour améliorer le temps de trajet et la ponctualité des trains. Une solution qui, selon eux, n'a pas été suffisamment étudiée.
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