Incarcéré pour violences volontaires, c'est par visioconférence que Franck Chauvry a été jugé par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados), mercredi 28 février 2018. Lui était reproché un recel de bien provenant d'un délit à la maison d'arrêt de Caen le vendredi 29 septembre 2017.
Dix jours en quartier disciplinaire
Lorsque le téléphone est découvert, l'individu qui, dans un premier temps avait tenté de s'en débarrasser en le lançant à un autre détenu, explique : "Je n'avais aucune nouvelle de mes enfants et mes demandes de cabine sont restées sans réponse, alors quelqu'un m'a fait passer ce téléphone". Cela lui vaudra dix jours en quartier disciplinaire. Son casier judiciaire laisse apparaître quatorze mentions (vols, menaces de mort, dégradations de biens appartenant à autrui), mais en majorité des faits de violence. "J'ai toujours eu la rage", déclare-t-il aux magistrats.
Il est plus grave de détenir un portable en détention provisoire
La procureure requiert trois mois de prison ferme. "Un téléphone portable est interdit en maison d'arrêt surtout en détention provisoire, comme c'est ici le cas, car cela rend possible des contacts avec des personnes concernées par l'affaire".
La défense argumente qu'une peine ferme ne serait pas adaptée pour un homme dont la libération est proche. "Des soins psychiatriques vont être entrepris ainsi qu'un travail en milieu protégé". Il a écopé d'un mois de prison ferme.
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