Après une pétition qui a recueilli plus de 68 000 signatures numériques, une lettre ouverte contre la venue de Bertrand Cantat au festival Papillons de Nuit (Manche) a été publiée samedi 3 mars 2018.
Des partenaires publics et privés
Signée par une douzaine de collectifs et associations féministes, elle est adressée à la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, mais aussi au président de la région Normandie, à celui du département de la Manche et autres partenaires publics et privés du festival, y compris le directeur des tricots Saint-James.
Les signataires demandent à nouveau l'annulation du concert de l'ancien chanteur de Noir Désir, qu'elles voient comme "le symbole des violences conjugales", pour avoir mortellement violenté l'actrice Marie Trintignant. Elles estiment que "la responsabilité des organisateurs dépasse largement tout cadre artistique".
Deux sujets à ne pas opposer
"Il n'est pas question d'opposer lutte contre les violences faites aux femmes et liberté d'expression", poursuit la lettre, avant de conclure en demandant aux partenaires et institutions de se positionner sur la question.
La semaine dernière, l'association ROC en Baie, qui organise Papillons de Nuit, soutenue par le maire de Saint-Laurent-de-Cuves, avait répondu aux signataires de la pétition et aux nombreux messages sur le sujet. Elle rappelait que Bertrand Cantat, condamné en 2004 à de la prison, était aujourd'hui "libéré de toute obligation judiciaire".
L'édition 2018 du festival aura lieu du 18 au 20 mai, à Saint-Laurent-de-Cuves.
A LIRE AUSSI.
Papillons de Nuit : "Bertrand Cantat est libéré de toute obligation judiciaire"
Papillons de Nuit : Bertrand Cantat, Juliette Armanet, Ofenbach... Huit nouveaux noms !
NTM, Bernard Lavilliers, Gauvain Sers, Jake Bugg... les premiers noms du festival Papillons de Nuit
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
il a payé, maintenant, il faut le laisser tranquille
@ Gamas : il a recommencé !