Au cours de cette "journée d'immersion" dans les camps de Mourmelon et de Suippes, a expliqué le porte-parole de la base, le chef de l'Etat survolera les manœuvres pour découvrir l'ensemble des capacités de l'armée de Terre, des plus lourdes aux plus légères.
En particulier, il pourra assister aux techniques de raids blindés utilisées par les forces Serval puis Barkhane au Mali et à des missions aéroportées.
Accompagné de la ministre des Armées Florence Parly et du chef d'état-major de l'armée de terre Jean-Pierre Bosser, il se fera présenter les nouveaux matériels du programme Scorpion, qui doit enfin moderniser les équipements pour les 15 prochaines années. Un programme conforté par la future loi de programmation militaire.
Le programme Scorpion prévoit ainsi le déploiement à partir de cette année des nouveaux véhicules blindés Griffon et Jaguar, qui remplaceront des véhicules qui ont plus de 30 ans, ainsi que des systèmes collaboratifs interconnectant les engins et les combattants grâce à la vétronique (réseau électronique interne du véhicule). L'armée évalue aussi des fusils brouilleurs pour la lutte anti-drones.
Le programme "combattant 2020" comprend lui notamment des nouveaux gilets pare-balles et treillis retardant à la flamme.
Sept soldats de l'armée de terre ont été tués depuis début 2018 dont cinq dans un accident d'hélicoptère dans le Var et deux la semaine dernière au Mali.
Depuis son élection, Emmanuel Macron s'est déjà rendu en juillet sur une base aérienne, celle d'Istres (Bouches-du-Rhône), et dans le port de Toulon, où il a présenté en janvier ses voeux aux armées. Il a aussi rendu visite aux troupes basées à l'étranger, au Mali et au Niger, et visité en juillet la base opérationnelle des sous-marins nucléaires de l'Ile Longue (Finistère).
Le projet de loi de programmation militaire (LPM), présenté en conseil des ministres le 6 février, prévoit de consacrer 295 milliards d'euros à la Défense de 2019 à 2025. Ses priorités portent sur l'amélioration du quotidien du soldat et la modernisation d'équipements à bout de souffle. Il doit être examiné par l'Assemblée nationale du 20 au 22 mars.
Son objectif est de porter les dépenses de Défense à 2% du PIB français en 2025 -- le niveau que réclame l'Otan à ses membres -- soit 50 milliards d'euros, contre 34,2 milliards cette année, après des années de compressions budgétaires.
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