Faut-il parler de couac ou simplement de mauvais timing ?
Le 2 février 2018, Benoît Arrivé et Jacques Coquelin, respectivement maires de Cherbourg et Valognes, et Jean-Louis Valentin, président de l'agglomération du Cotentin, écrivent à la ministre de la Santé. Ils demandent à rencontrer Agnès Buzyn, au sujet des difficultés rencontrées par le centre hospitalier public du Cotentin, et plus globalement la situation sanitaire du territoire, qui fait face à un manque de praticiens.
Le chaud...
Mardi 27 février, la députée LREM du Cotentin, Sonia Krimi, affirme avoir décroché un rendez-vous au ministère de la Santé, le 20 mars, pour une délégation d'élus locaux et de représentants syndicaux du CHPC. "Je partage leur volonté de porter collectivement des propositions concrètes pour remédier à la lente dégradation de l'offre de soins sur notre territoire", écrit-elle.
... et le froid !
Problème : mercredi 28 février, Jean-Louis Valentin, président de l'agglomération du Cotentin, reçoit la réponse de la ministre de la Santé. Dans ce courrier, daté du 19 février, Agnès Buzyn indique avoir transmis la demande des élus... à la directrice générale de l'Agence Régionale de Santé, "qui ne manquera pas de (les) tenir informés de la suite réservée à (votre) démarche".
"A cette heure, nous sommes en conséquence dans la plus totale incertitude s'agissant de la réponse réelle des autorités à notre demande" conclut Jean-Louis Valentin. Avec ses homologues, il demande donc une clarification rapide "par les canaux officiels".
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