Deux mois après la mort du chanteur, ses deux enfants aînés, Laura Smet et David Hallyday, ont lancé une action en justice pour contester le testament américain de leur père, au seul profit de sa veuve, Laeticia, et de leurs deux petites filles.
"J'ai beaucoup de mal à croire que l'homme que j'ai connu, aimé follement, et que je connais très bien, ait pu réécrire son histoire, renier son sang et son histoire en déshéritant et en ne donnant pas le droit moral (sur ses oeuvres, ndlr) à ses enfants", a déclaré Sylvie Vartan, dans un entretien sur la chaîne de télévision France 2.
"C'est inimaginable la violence et le reniement d'un père. Je ne crois pas que Johnny était capable de cela", a-t-elle ajouté, affirmant qu'elle et David n'avaient "jamais discuté" avec le chanteur de ses dispositions testamentaires.
La chanteuse a enfoncé le clou dans un entretien au quotidien Le Figaro publié dimanche soir, affirmant que "le Johnny que j'ai aimé était généreux et sensible".
"Ce testament ne correspond en rien à l'homme dépeint aujourd'hui. Je ne peux penser une seule seconde qu'il ait décidé de les déshériter de son plein gré", a-t-elle assuré.
"La justice fera son travail et voilà. Je ne peux que témoigner et parler de ma tristesse", a également confié Sylvie Vartan sur France 2, ajoutant que David, quant à lui, est "meurtri" et "blessé".
Quant aux donations en faveur de David et Laura qui justifieraient qu'ils n'aient pas une part de l'héritage de leur père, la mère de David se dit "sereine": "Je connais la véritable histoire et j'ai des preuves, je suis sereine, et je ne vais pas céder à l'hémorragie médiatique, ce n'est pas ma façon de faire", a-t-elle poursuivi.
Sollicité par l'AFP, l'avocat de Laeticia Hallyday n'a pas immédiatement réagi à ces déclarations.
Le patrimoine de Johnny Hallyday, légende de la chanson française décédé le 6 décembre 2017 d'un cancer du poumon, à 74 ans, représenterait plusieurs dizaines de millions d'euros: propriétés, voitures de luxe et droits issus d'au moins un millier de chansons.
La procédure lancée par Laura Smet et David Hallyday devait durer plusieurs mois. Une première audience a été fixée au 15 mars devant le tribunal de Nanterre, près de Paris.
Interrogé par la chaîne belgo-luxembourgeoise, RTL-TVI, l'ancien producteur de Johnny, Jean-Claude Camus a pour sa part rappelé qu'on "n'imposait rien" à la star.
"J'ai l'impression qu'on malmène Johnny actuellement", a jugé Jean-Claude Camus. "On n'imposait rien à Johnny dans la vie, rien. Bien des années avant qu'il disparaisse, quand j'étais encore en charge de sa carrière, un jour je lui ai posé la question je lui ai dit +Johnny tu crois pas que ça serait bien de faire une fondation pour gérer ton image si un jour il t'arrivait quelque chose?+, +je ne veux pas de fondation ça sera Laeticia+ (a répondu Johnny)".
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