"J'adresse un appel pressant pour que cesse immédiatement la violence, que soit donné accès à des aides humanitaires - de la nourriture et des médicaments- et que soient évacués les blessés et les malades", a déclaré le pape sur la place Saint Pierre de Rome, juste après la prière de l'Angelus.
Le régime syrien a de nouveau bombardé dimanche la Ghouta orientale malgré une résolution votée à l'ONU réclamant une trêve "sans délai", alors que plus de 500 civils ont été tués en une semaine de pilonnage sur ce fief rebelle assiégé.
Dans ce texte adopté à l'unanimité samedi après de longues négociations, le Conseil de sécurité demande la mise en place d'un cessez-le-feu de trente jours en Syrie pour permettre la distribution d'aide humanitaire et l'évacuation des blessés.
"En ces journées, mes pensées sont souvent tournées vers la Syrie aimée et martyrisée, où la guerre est de retour, spécialement dans la Ghouta orientale", a souligné le pape.
"Ce mois de février a été l'un des plus violents en sept ans de conflit: des centaines, des milliers de victimes civiles, enfants, femmes, personnes âgées; les hôpitaux ont été touchés; la population ne peut plus se procurer à manger... Tout ceci est inhumain. On ne peut pas combattre le mal avec un autre mal", a martelé le souverain pontife.
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