+ L'Angleterre chute, l'Irlande seule en lice
Il n'en reste qu'une. L'Irlande, qui a poursuivi face au pays de Galles (37-27) son sans-faute grâce notamment à un doublé de son jeune ailier Jacob Stockdale, est désormais seule en lice pour le Grand Chelem après la défaite surprise de l'Angleterre en Ecosse (13-25). Dix ans que le XV du Chardon n'avait pas battu son grand rival, qui vient d'encaisser son deuxième revers, seulement, en 26 rencontres depuis l'arrivée d'Eddie Jones aux commandes début 2016.
Le précédent avait eu lieu, justement, face à l'Irlande à Dublin, en clôture du Tournoi-2017 (9-13). Le XV du Trèfle (14 pts) est même bien placé pour la victoire finale, avec cinq points d'avance sur le XV de la Rose, qui devra cravacher pour décrocher une inédite troisième couronne de rang. L'Ecosse, en embuscade une longueur derrière, peut également toujours croire au titre si elle s'impose en Irlande lors de la prochaine journée.
+ Russell-Jones, duo infernal
L'Ecosse, humiliée l'an passé à Twickenham (21-61), doit cette victoire à sa férocité en défense (20 plaquages pour Jonny Gray) et dans les rucks (neuf perdus par l'Angleterre) mais également à la prestation étincelante de son duo Finn Russell-Huw Jones.
L'ouvreur et le centre ont en effet été impliqués sur les trois essais du XV du Chardon: petit coup de pied rasant de Russell pour Jones (16), puis passe sautée du premier pour le second, une action conclue par Sen Maitland (32). Avant que Jones ne transperce la défense anglaise (38). Pour un total de 133 mètres gagnés sur l'ensemble d'un match.
+ Du rififi dans le tunnel
La bataille entre l'Ecosse et l'Angleterre avait commencé avant le coup d'envoi. Les images de la BBC ont ainsi capté une altercation dans le tunnel d'accès au terrain, qui aurait eu lieu selon elle entre l'Anglais Owen Farrell et l'Ecossais Ryan Wilson.
Interrogé en conférence de presse d'après-match, le sélectionneur anglais Eddie Jones a botté en touche: "Je ne sais pas, je ne pense pas, ce genre de choses arrive."
+ Bastareaud, retour de poids
Il avait rongé son frein pendant les deux premières rencontres, suspendu puis non retenu. Mathieu Bastareaud avait donc de l'énergie à revendre contre l'Italie, et cela s'est vu: le puissant centre (29 ans, 43 sél.) a été le meilleur joueur du XV de France, mobilisant plusieurs adversaires sur la plupart de ses prises de balles. Comme sur le deuxième essai, où sa passe après contact après avoir fixé trois Italiens est décisive. Une prestation majuscule (deux ballons arrachés, quatre passes après-contact, six défenseurs battus) ponctuée d'un essai, le dernier.
+ Discipline
L'indiscipline avait été le gros point noir de la défaite du XV de France en Ecosse lors de la 2e journée (26-32): les 13 pénalités concédées avaient précipité la chute des Bleus à Edimbourg. Les Bleus ont rectifié le tir contre l'Italie, sanctionnés seulement à sept reprises.
Soit quasiment deux fois moins que les Anglais en Ecosse: 13 pénalités concédées, une des explications de leur défaite surprise.
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