. Orgie de football
Trois affiches dans trois compétitions différentes: les abonnés du Parc des Princes peuvent se préparer à une orgie de football d'ici au 6 mars, date du huitième retour de Ligue des champions contre le double tenant madrilène.
Avant cela, il y a donc un premier PSG-Marseille, dimanche soir en clôture de la 27e journée de L1, avant... un autre PSG-Marseille mercredi (21h05), en quart de finale de Coupe de France. Le week-end suivant verra l'armada parisienne se déplacer à Troyes pour la 28e journée de championnat, avant le match dans lequel le PSG jouera sa saison, face au Real, qui l'a battu 3-1 à l'aller.
L'entraîneur parisien, Unai Emery, a reconnu bien volontiers que son équipe allait entrer dans "un grand moment de la saison, un moment-clé pour beaucoup de choses". Sur la sellette depuis Madrid, le technicien basque a aussi assuré avoir "confiance" sur le fait que son équipe "est bien dans sa tête pour les matches à venir".
. Paris cinquantenaire?
Elle jouit d'un avantage psychologique de poids pour aborder en confiance cette séquence: trois de ces quatre matches, les plus importants, se joueront au Parc des Princes. Or Paris reste sur 17 victoires lors de ses 17 matches disputés à domicile cette saison, avec une moyenne de 4,1 buts marqués par match.
Le PSG n'a plus perdu au Parc depuis le 20 mars 2016 (défaite 2-0 contre Monaco en Ligue 1), soit une série de 49 matches d'invincibilité à domicile. Les Parisiens se verraient bien devenir cinquantenaires face au vieux rival marseillais qui, lui, n'a plus gagné contre le PSG depuis novembre 2011 et au Parc depuis février 2010.
"Il ne faut pas se cacher: on a envie de les battre", a tonné le milieu italien Thiago Motta, sur le site du PSG. "Le match aller avait été compliqué. Dimanche, nous serons chez nous. Il faudra profiter, bien jouer et gagner."
. Poids de l'histoire
L'enjeu est d'importance pour les supporters des deux camps, comme l'a reconnu Unai Emery. Jeudi, une quinzaine de supporters du Collectif Ultras Paris (CUP) étaient présents au Camp des Loges, histoire de rappeler l'importance de la rivalité entre Paris et l'OM.
A l'aller, ce poids de l'histoire n'a pas semblé écraser les épaules des deux recrues phares de l'été parisien, le Brésilien Neymar et l'ancien Monégasque Kylian Mbappé. Au Vélodrome, en octobre, le premier avait affiché une certaine désinvolture avant de se faire exclure, tandis que le second avait banalisé la rencontre dans ses déclarations d'avant et d'après-match.
"On n'a pas mesuré peut-être l'importance de ce match", avait-il notamment déclaré avec franchise après une prestation individuelle et collective ratée conclue par un match nul arraché à la dernière minute, sur un coup franc d'Edinson Cavani (2-2).
"Comme la prestation de Neymar à l'aller, ça m'a énervé", a exposé un supporter historique du club à l'AFP, avant la manche retour. Même si la rivalité ne date que des années 90, devenant notamment un support marketing, ce fan souligne que "dans un grand club, il y a une culture club: si tu n'as pas expliqué des choses comme ça au joueur que tu as payé 222 millions d'euros, ce n'est pas possible..."
. Mobilisation générale
Unai Emery a donc sonné la mobilisation générale vendredi. "On va jouer au Parc des Princes. Le club, les joueurs, le staff, nous demandons à tous les supporters qu'ils soient avec l'équipe pour faire que le Parc soit un stade difficile pour les équipes adverses".
Un mauvais résultat dimanche ferait aussi mauvais genre alors que la Ligue de football (LFP) a annoncé vendredi que la rencontre, retransmise par Canal+, sera reprise "par 49 diffuseurs dans 188 territoires".
Or, si l'OM reste sur une courte défaite à Braga (1-0), en Europa League, l'équipe entraînée par Rudi Garcia venait d'enchaîner 12 matches sans perdre auparavant. Et elle occupe une belle troisième place, donnant du sel à la confrontation de dimanche malgré les 13 points d'avance au classement que compte Paris.
"Ils vont venir avec l'envie de nous causer les problèmes qu'ils nous ont causés à Marseille", a prévenu Emery. Même si Neymar était malade vendredi et absent de l'entraînement, il figure bien dans le groupe parisien et le coach basque est confiant quant à la mobilisation de ses troupes: "Il va être très prêt, très concentré, pour faire un grand match avec l'équipe", a dit Emery. Histoire de bien lancer ces 10 jours déterminants.
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