C'est une opération-pilote nationale pour l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Une expérimentation lancée en 2012 vient de s'achever sur le territoire à cheval sur quatre départements (Orne, Manche, Sarthe et Mayenne) du Parc naturel régional Normandie-Maine, qui est composé à 60 % de terres agricoles.
Six ans d'expérimentation
L'expérience a duré 6 ans. Quinze agriculteurs volontaires ont fait évoluer leurs pratiques pour diminuer leur consommation d'énergie (fioul, électricité, alimentation animale, engrais) mais aussi leurs émissions de gaz à effet de serre (fermentation bovine, sols, intrants).
Évaluation de fin de programme
À rendement équivalent, les résultats sont spectaculaires : jusqu'à 70 % de baisse pour l'énergie, plus de 20 % de baisse pour les gaz à effet de serre ! Forts de ces conclusions, il s'agit désormais de faire évoluer les pratiques agricoles : optimisation des pratiques, échanges de parcelles moins éloignées, semi direct sans labour, remplacer le soja par d'autres aliments…
Économie financière
Les économies financières seront sans doute le moteur de ces évolutions, alors que par exemple l'agriculture normande dépense chaque année 21 millions en produits pétroliers…
Pour Régis Vécrin, conseiller agronomie à la Chambre d'agriculture de l'Orne, qui a encadré cette expérience, les résultats de cette expérience sont duplicables à de nombreuses exploitations, à condition d'un encadrement solide :
Régis Vécrin
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