Dans leur ancienne vie, ils étaient des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. Aujourd'hui, ce sont cinq "coques" en attente de déconstruction, qui reposent dans la base navale de Cherbourg (Manche). Cinq anciens sous-marins de la classe Le Redoutable, dont l'illustre frère est exposé à la Cité de la Mer.
7 000 tonnes à manœuvrer
Avant le chantier déconstruction, qui démarrera en septembre 2018, la Marine Nationale s'exerce tous les deux mois à remorquer ces cylindres d'acier de 7 000 tonnes. Trente personnes et différents remorqueurs sont mobilisés, notamment des "pousseurs", petits bateaux qui poussent sur les flancs du sous-marin, et un "fléchard", qui lui ouvre la voie.
Des "pousseurs" et des remorqueurs sont mobilisés. - Célia Caradec
Ingrid Parrot, porte-parole de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord :
Ingrid Parrot
87% du bateau recyclés
Leur cœur nucléaire a déjà été démantelé. Il faudra dix-huit mois pour déconstruire chacun des sous-marins. En septembre, la forme où seront menés ces travaux, par environ 60 personnes, sera prête. "L'objectif est de recycler 87% de la masse totale du sous-marin. Les matériaux amiantés seront traités soit à bord, soit dans une salle blanche spécifique" précise Olivier Lezin, directeur du programme de déconstruction piloté par Naval Group :
Olivier Lezin
Le chantier de déconstruction de ces SNLE de la classe Le Redoutable s'étalera jusqu'en 2027. Le coût du chantier n'a pas été communiqué par Naval Group. L'été dernier, l'une des entreprises qui travaillera sur la déconstruction, Véolia, avait indiqué que son contrat s'élevait à 40 millions d'euros.
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