Le record de médailles - 15 à Sotchi en 2014 - apparaît désormais accessible, alors qu'il reste cinq jours et demi de compétition. L'objectif de la Direction technique nationale (DTN) pour Pyeongchang - 20 podiums - est encore un peu loin.
Dans l'histoire, la France fait donc déjà mieux que les 11 médailles de Vancouver 2010 et Salt Lake City 2002, les meilleurs rendez-vous des JO d'hiver, avant Sotchi.
Pour les médaillés français de la matinée, l'argent n'a pourtant pas le même goût: un peu de regret pour les patineurs, de la joie pure pour la maman du snowboard.
L'histoire était cousue de fil blanc pour Papadakis et Cizeron, depuis le programme court de lundi, où un souci vestimentaire les a sans doute privés de précieux points.
Mais le succès des Canadiens Virtue et Moir - leurs partenaires d'entraînement - est tout sauf un scandale. En témoignent les scores totaux des deux duos (206,07 pts pour les Canadiens et 205,28 pour les Français), qui sont supérieurs à l'ancien record du monde (203,16, par Papadakis et Cizeron en janvier lors des championnats d'Europe).
Les Français ont tout tenté mardi, malgré sans doute une nuit difficile après l'épisode du sein dénudé de la veille. Gabriella Papadakis, en particulier, a affiché une force mentale hors normes pour établir, avec Guillaume Cizeron, un nouveau record du monde du programme libre (123,35).
Le show Martinod
Mais Tessa Virtue et Scott Moir n'ont pas craqué sous la pression et les deux duos pouvaient ensuite se féliciter chaudement.
Les Américains Maia et Alex Shibutani complètent le podium, en bronze (192,59 pts).
Un peu plus d'une heure auparavant, Marie Martinod a elle savouré avec délice sa médaille d'argent en ski halfpipe, elle qui avait déjà goûté au même métal quatre ans plus tôt à Sotchi.
Juste après sa performance, Martinod a affiché un sourire aussi large qu'un tube de halfpipe, avec sa fille dans les bras tapant dans la main de la championne olympique, la Canadienne Cassie Sharpe. L'Américaine Brita Sigourney a pris la médaille de bronze du concours.
Dans le clan français, cela a effacé un peu la déception née du forfait de dernière minute de l'autre Tricolore qualifiée pour la finale, Anaïs Caradeux, blessée en qualifications lundi.
Blagueuse, rigolarde au moment de monter sur le podium, la Française s'est approchée du podium en marchant à l'envers, à rebours du protocole, sous les rires de Cassie Sharpe.
Beaucoup moins de manifestation de joie, au patinage, mais sans doute pas moins d'émotions. L'argent, malgré tout, fait souvent le bonheur.
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