Dans la foulée du rapport Spinetta rendu public jeudi 15 février 2018, le Premier ministre Édouard Philippe entame lundi 19 une première phase de concertation sur la réforme du système ferroviaire en France, avec des représentants des syndicats, de la direction de la SNCF et des usagers.
À cette occasion, Philippe Duron, ancien maire de Caen (Calvados) et actuel président du Conseil national d'orientation des infrastructures, était l'invité de la rédaction de Tendance Ouest.
Philippe Duron, président du Conseil d'orientation des infrastructures en France
Deux priorités à respecter
"Tout d'abord 'il faut dire que c'est un groupe ferroviaire puissant, fort d'une histoire héroïque, mais qui est aujourd'hui fragilisée par sa dette qui est de près de 42 milliards, et par l'état de son réseau", a tout d'abord expliqué Philippe Duron.
-
Il estime que ces trente dernières années, la priorité a été donnée aux lignes TGV plutôt qu'aux trains du quotidien. Il soutient les deux priorités fixées par le président de la République : "les transports du quotidien et la régénération des projets anciens."
Il plaide également pour que la SNCF n'accumule plus de retard sur ces dossiers, alors que l'ouverture à la concurrence doit se faire en 2019 pour les Trains express régionaux.
A LIRE AUSSI.
Ce qui ne tourne pas rond à la SNCF
Guillaume Pepy, patron habile et grand communicant
Le gouvernement s'attelle à la réforme ultra sensible de la SNCF
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.