En cause, certains évoquent le nombre plus important de chanteurs et de groupes sur les routes à l’heure où les disques ne se vendent plus. D’autres penchent pour la crise, qui touche désormais le secteur culturel après l’avoir épargné jusqu’alors. Une crise qui serait à l’origine d’une véritable modification des habitudes du public.
“Notre public prend moins de risques dans ses choix et réserve de plus en plus tardivement”, note Paul Langeois, directeur du Big Band Café d’Hérouville. Ce dernier envisage une diminution des concerts de près d’un quart d’ici à l’été 2012.
Cette décision pourrait s’accompagner, comme chez d’autres confrères, d’un changement de la politique tarifaire des salles.Mais dans ce domaine, une baisse semble difficilement réalisable alors que le taux de la TVA appliqué à la billetterie devrait augmenter de 2,1 à 7%, et que les cachets des artistes continuent de croître.
Les quatre directeurs de salles de musiques actuelles de la région se réuniront le 15 décembre pour en débattre.
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