Les discussions ont été longues, mais un premier accord a été trouvé. Le jeudi 15 février 2018, l'inspectrice de l'Académie de Rouen (Seine-Maritime) et des représentants d'écoles du département se sont mis d'accord sur une première mouture de la carte scolaire version 2018-2019. Pour le moment, il est question de fermer 88 classes pour en ouvrir 124 autres ailleurs.
13 fermetures annulées
Pour Marceau Privat, représentant du syndicat SNUipp-FSU, c'est un bon début car les chiffres sont plus favorables qu'ils ne l'étaient avant la réunion : "Il y a eu des avancées, 13 fermetures ont été annulées et 11 nouvelles ouvertures ont été prononcées." Mais pour lui, c'est possible de faire encore mieux. Écoutez-le :
Marceau Privat, à propos de la future carte scolaire
Si cette première ébauche est un bon début, les enseignants regrettent tout de même que seulement 58 nouveaux postes soient mis à disposition dans le département. Pour Marceau Privat, c'est "trop peu pour couvrir le dédoublement des classes de CP donc d'autres écoles vont payer cher cette priorité aux écoles prioritaires". Une autre réunion de travail est déjà prévue pour le mois de juin afin de faire des ajustements en fonction des prévisions d'inscriptions dans les écoles.
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En matière de fermeture de classes, c'est un peu comme pour les infrastructures, les nimbystes se bousculent au portillon.
La règle des fermetures en primaire est simple: elles se font d'après des moyennes, on étudie la moyenne avant fermeture et la moyenne après fermeture.
exemple 100 élèves 5 classes, moyenne avant fermeture 20 élèves par classe, moyenne après fermeture 25, on peut donc fermer une classe.
Les classes ne correspondent absolument pas à des niveaux d'enseignement mais à des effectifs, les fermetures de classes, comme les ouvertures se font sur les effectifs globaux de l'école, les élèves hors commune ne sont pas pris en compte.
Pour informer correctement, les médias devraient donner les effectifs de l'école concernée et le nombre de classes, ce que ne font jamais ceux qui protestent contre les fermetures pour enfumer le public.