Jawad Bendaoud, qui était jugé depuis le 24 janvier pour "recel de malfaiteurs terroristes", était incarcéré à la maison d'arrêt de Fresnes, dans le Val-de-Marne. Il comparaissait pour avoir logé deux des auteurs des attentats jihadistes du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts.
Le parquet a indiqué qu'il faisait appel de la relaxe de Jawad Bendaoud. L'appel n'étant pas suspensif, il ne remet pas en cause la sortie de prison.
Cet homme de 31 ans, détenu à l'isolement depuis 27 mois, devrait repasser à la prison pour récupérer ses affaires personnelles, a-t-on appris de source pénitentiaire. Si le détenu le demande, un véhicule peut être mis à sa disposition pour qu'il quitte son lieu de détention dans la sérénité, a précisé cette source, expliquant que cela avait été le cas pour Patrick Henry, détenu 40 ans pour le meurtre d'un enfant et libéré en septembre 2017 pour raisons médicales.
Après l'annonce du jugement, Jawad Bendaoud a fait plusieurs gestes de victoire, souriant. Il a tapé amicalement l'épaule de gendarmes dans le box avant d'embrasser la tête de son avocat Xavier Nogueras, qui était très ému.
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