Avec sa calandre trapézoïdale très agrandie, l'EcoSport s'accorde désormais mieux au style des autres SUV de Ford. Les feux de jour à LED de série, une face arrière rendue plus anguleuse, et d'autres légères reprises de style accentuent sa dégaine de petit baroudeur marquée depuis l'origine par une garde au sol conséquente et des porte-à-faux très courts. Une palette de couleurs élargie et des peintures bi-ton favorisent les possibilités de personnalisations offertes à chaque nouvel acquéreur. En revanche, alors qu'elle est beaucoup moins pratique qu'un hayon, la porte de coffre battante a été conservée.
Un tout-chemin plutôt qu'une berline
À l'intérieur, tout change avec le renouvellement complet de la planche de bord bien plus qualitative qu'auparavant. Au centre trône un écran tactile couleur de 8 pouces. Les sièges et l'habitabilité ont également été améliorés. Aux deux niveaux de finition initiaux, Trend et Titanium, dont les équipements ont été profondément revus par la marque, s'adjoint une exécution ST-Line qui pare l'auto d'une note sportive.
Pour la première fois, l'EcoSport peut également s'enrichir d'une transmission intégrale "intelligente", obligatoirement associée à un nouveau diesel 1.5 EcoBlue de 125 ch, uniquement disponible à partir de l'été prochain. De son côté, le 3 cylindres essence 1.0 EcoBoost est reconduit en 125 et 140 ch, en traction avant, que complétera une variante 100 ch. La boîte 6 vitesses est généralisée, alors que l'essence 125 ch peut recevoir une automatique 6 rapports. Au volant, l'EcoSport affiche sa différence sur nombre de SUV urbains par son rapport à la route, qui tient davantage du tout-chemin que de la berline. Sa stature assez "haute sur patte" lui confère un peu la saveur d'une "conduite à l'ancienne", pas désagréable car moins aseptisée.
7,5 l/100 à l'arrivée
Dans une discrète sonorité rauque proche d'un bloc essence, le 1.5 EcoBlue est convaincant, même si ses 176 kg supplémentaires et une sixième vitesse longue restreignent parfois les reprises. Il se rattrape par un intéressant 7,5 l./100 à l'arrivée. Plus chantant sans pour autant hurler, le 1.2 EcoBoost essence, également de 125 ch, ajoute une bonne dose de vivacité. On est ici en traction avant et la trajectoire s'y révèle plus lissée. Mais la suspension assouplie de l'exécution Titanium rend le roulis plus présent. Malus oublié, la boîte auto lui va bien, avec des palettes au volant pour reprendre la main. Et une consommation de 9,5 à 10 l./100 à la clé. Ce qui reste un peu élevé tout de même.
A LIRE AUSSI.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.